lundi 2 octobre 2017

En chevalier servant de la "liberté d’expression", l’État français a encore brisé une lance afin de pourfendre celui dont l’audace irait jusqu’à la compromettre. Toute opinion, quelle qu’elle soit, peut être exprimée sous la garantie de l’État, à la seule restriction, que tout le monde comprendra, qu’elle ne porte pas atteinte à l’ordre public. Plaît-il ? Tout le monde comprend surtout que toute opinion, quelle qu’elle soit, qui serait contraire au politiquement correct que le gouvernement défini, serait aussitôt dénoncée comme portant atteinte à l’ordre public et interdite d’expression.

C’est sur ce genre d’enfumage que les gestapos prospèrent, qu’elles font la chasse aux résistants, qu’elles les musellent, les ruinent et les encagent.

Les politiciens français, cosmopolites et collabos réunis, continuent de discourir partout pour faire croire qu’ils sont les vrais défenseurs de la "liberté d'expression" alors qu'ils en sont les fossoyeurs. La magie du verbe fonctionne comme il y a deux mille ans lorsqu'elle multipliait les pains et changeait l'eau en vin. Aujourd'hui, elle fait prendre des vessies pour des lanternes.

La France est l’un des pays où la liberté d’expression est la plus restreinte, la plus contrôlée et la plus encadrée alors qu’elle vit dans l’illusion qu’elle en est le porte-drapeau.

Pour se faire une opinion véridique, il faut sortir du verbalisme et ouvrir les yeux sur la réalité vécue au quotidien :

Pourquoi un journal satirique pourrait-il se moquer des musulmans ?

Pourquoi un humoriste ne peut-il pas se moquer des juifs ?

Pour ceux qui ne seraient pas convaincus, il suffira d'écouter les médias pour constater qu'ils sont bien tenus en laisse, qu'ils diffusent seulement les vérités fabriquées par le pouvoir et qu'ils taisent toutes les autres :

Pourquoi les médias fustigent-ils quotidiennement les jeunes musulmans qui vont s'enrôler dans des armées au Proche-Orient ?

Pourquoi les médias sont-ils muets comme des carpes quant aux jeunes juifs qui vont s'enrôler dans l'armée de l’État d'Israël ?

Au moment où une poignée de libertés court un grand risque d'être jetée dans le feu d’un autodafé, il convient sûrement de se rappeler les fortes paroles d’un homme libre :

Benjamin Franklin : "Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre et finit par perdre les deux."

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