lundi 3 juillet 2017

L’Organisation Mondiale de la Santé est une émanation de l’ONU. Elle s’est distinguée fâcheusement par des décisions controversées et de nombreux cas de corruption dont elle porte encore les stigmates.

En son temps, l’OMS a dénoncé le virus de la grippe H1N1 comme menaçant la planète tout entière d’une pandémie comparable à la grippe espagnole. Une panique en est résultée et des sommes folles furent dépensées en vaccins. Finalement, le H1N1 était moins dangereux que le banal virus de la grippe saisonnière.

L’OMS a révélé au public les méfaits liés à l’e-cigarette. Les vapoteurs s’exposeraient à des intoxications multiples et à des maladies. Ces assertions n’ont pas été confirmées. Par contre, la perméabilité de l’OMS à l’influence des lobbys n’est plus à démontrer.

A l’occasion de l’apparition de nombreux cas d’Ebola en Afrique de l’ouest, l’OMS a lancé une alerte contre une pandémie générale dont le monde entier était menacé. Considérant la sévérité de la maladie, une inquiétude compréhensible s’est propagée un peu partout. Finalement, contrairement aux craintes exprimées par l’OMS, l’épidémie n’a pas dépassé quelques pays africains.

Comme on devait s’y attendre, l’OMS s’est saisie du gros dossier de l’homosexualité. Elle a décrété qu’il ne s’agissait nullement d’une maladie ni d’une anomalie du comportement, mais d’un choix personnel de la part de l’homosexuel.

La porte était ouverte à toutes les dérives. Les obsédés et autres tourmentés du sexe se sont précipités vers cet épicurisme libéré, vers cet édénisme des sens tellement excitant et envahissant qu’il bouleverse les institutions et émoustille les médias qui en font la promotion avec délices.

Depuis toujours, les religions et la morale des sociétés civiles ont réprimé l’homosexualité. Les invertis étaient condamnés aux peines les plus sévères. Il n’y a guère, tous les pays du monde et la France envoyaient en prison les homosexuels pour perversion. C’est que l’homosexualité était regardée d‘un œil sévère. C’était une maladie affectant des personnes dépravées et une offense faite à l’ordre des choses. La sodomie et le spectacle des autres pratiques similaires ou apparentées que les homosexuels imposent au reste de la population avec une jouissance visible sont décidément répugnants. Il est légitime et naturel que ces exhibitions provoquent de vifs haut-le-cœur chez les hétérosexuels.

L’une des habitudes les plus connues des homosexuels est la multiplication des partenaires qu’ils collectionnent comme certains le font des timbres-poste. C’est leur affaire et nul n’est qualifié pour le leur reprocher, sauf que cette pratique est à l’origine de la propagation du Sida qui s’est d’abord répandu dans leur milieu comme un feu de broussailles avant -et on omet sciemment de le rappeler- qu’ils ne refilent ce fléau à toute la population.

Pour complaire à cette frange de la population dont le battage incessant décuple l’importance, les organisations européennes suivies par les gouvernements occidentaux ont voulu apaiser les trublions en instituant à leur bénéfice un simulacre de mariage. C’est ainsi que l’on voit défiler dans les mairies des couples d’androgames venus recevoir l’onction légale. C’est tout à fait comique sans échapper au mauvais goût.

Il va de soi que la société doit protection et assistance à tous les handicapés, y compris aux homosexuels dont le désordre génésique est inné et semble incurable. Que des mesures soient prises pour leur rendre la vie aussi confortable que possible est évident. On en convient volontiers. Mais il ne faut pas non plus tomber dans le travers qui consiste à reporter sur la population saine le handicap de personnes marginales. Et c’est à quoi on assiste de plus en plus ; les homosexuels occupent le devant de la scène et relèguent les hétérosexuels dans la coulisse en inversant les rôles, en se prévalant d’une normalité qu’ils n’ont pas et en accusant toute personne normale d’être handicapée. C’est le monde à l’envers. Et on n’en reste pas là. Les droits dévolus aux homosexuels débordent dans la société et pénètrent partout ; les homos n’hésitent pas à harceler ceux qui ont le malheur de plaire à leur libido incontrôlée ; les hétéros sont coupables de refuser leurs avances. Toutes ces dérives deviennent politiquement correctes.

Cela ne suffisait pas. Les psys étaient déjà à la barre pour justifier les excès des homosexuels et les faire accepter par la société réticente. Ils ont continué sur leur lancée et décrété que la nature faisait mal les choses ; il convenait de corriger ses imperfections. Alors que, jusqu’ici, le sexe était déterminé par le génome, les psys affirment que le sexe physique peut être différent du sexe psychique et que c’est celui-ci qui décide du genre de la personne. Enthousiastes, les politiciens et les médias ont fait chorus et, sous leur impulsion, les changements de genre entrent petit à petit dans les mœurs. Selon les psys, dont l’art est révéré dans une société en quête d’absolu, le genre évolue avec la complexion psychique. Celui-ci est-il un homme ou une femme ? Celle-là est-elle une femme ou un homme ? Nul ne le sait plus. Comme pour la circulation des voitures les jours de pollution, une personne peut être femme les jours pairs et homme les jours impairs selon sa complexion. Aujourd’hui, on peut changer de sexe aussi facilement qu’un politicien retourne sa veste.

Les obsessions de la France pour les licences sexuelles de toutes sortes, et surtout les plus incongrues, sont sévèrement jugées partout. Ne parle-t-on pas aujourd’hui d’instituer un mariage entre les mémères et leur animal de compagnie avec lequel elles ont des rapports sexuels réguliers ?

Quoi qu’on en dise, l’homosexualité continue d’être réprimée partout. La France et l’Occident sont bien seuls dans leurs efforts pour la promouvoir. Même parmi leur propre population, seulement une minorité admet la libre ostentation et l’étalage sans retenue de ce handicap envahissant, et repoussant, dégoûtant, révulsant. L’ensemble de ses partisans, bien que bruyants et braillards, se voudraient incomptables. Ils ne rassemblent qu’un petit cinq cent mille personnes sur une masse de sept et huit milliards d’êtres humains fourmillant sur la planète. Pour cette presque totalité de l’humanité, la France et l’Occident se jettent dans le stupre et sont l’exemple le plus achevé de la dépravation.

L’une des dernières marottes des bobos est certainement la féminisation de la société. Comme toujours, les politiciens ont embrayé avec transport sur cette idée géniale qui pourrait, selon les augures, rapporter gros aux élections. Après des incitations, suivies d’exhortations puis d’invitations pour en venir aux recommandations et enfin aux obligations, les femmes ont vu s’ouvrir devant elles une voie royale menant directement au paradis. Foin des compétences, il faut tendre vers la parité partout et même vers l’hégémonie féminine puisque les femmes sont majoritaires dans la société. En cette première partie du XXIe siècle, comment ne pas participer au combat pour l’égalité des droits que les femmes soutiennent depuis la Révolution et pour l’égalité des rémunérations auxquelles elles parviendront en dépit de la résistance opiniâtre des plus réfractaires au progrès ? D’ores et déjà, on voit des femmes aux postes à responsabilité. Certaines ont fait leur trou dans les conseils d’administration. D’autres trônent dans les fauteuils des présidents, les pieds sur le bureau et, parfois, le cigare au bec. On en voit à présent occuper les grades supérieurs dans les armées devenues ainsi victorieuses. Mais c’est surtout en politique qu’elles excellent. Elles ont un don mystérieux mais efficace pour passer sur le ventre des vieux politicards. Maintenant, il faut la parité sur les listes électorales, pas encore au parlement mais on y travaille. On a déjà des gouvernements paritaires, sans égard pour la qualification, l’aptitude, l’expérience, la capacité. Mais n’était-ce pas déjà le cas lorsque les hommes monopolisaient les fauteuils ministériels et leurs strapontins honorifiques ? Les femmes se voient enfin proposer de franchir la dernière marche vers l’indépendance, l’émancipation et l’égalité : la liberté sexuelle. On n’est pas sûr toutefois qu’elles en soient les seules bénéficiaires. Mais on eût souhaité qu’elles se libérassent par leur mérite, leur capacité, leur excellence, plutôt que de laisser supposer qu’elles doivent leur promotion à la complaisance de la gent masculine.

À pas de géant, la France se féminise et s’homophilise.


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