lundi 19 juin 2017

Les politiciens tiennent à leur statut de représentant. Ils seraient les élus de la nation. C’est ainsi qu’ils se nomment eux-mêmes. Ils formeraient donc une espèce d’élitocrassie ; ils seraient des élitocrasseux, ou simplement des crasseux. Ces gens-là sont organisés en caste dans laquelle on n’entre pas facilement car, en dehors de la couche basse des militants méprisés, l’appartenance à l’élitocrassie procure de nombreux avantages protégés jalousement. C’est pourquoi toute opinion politique ou idéologique qui n’émanerait pas d’elle est discréditée, avilie, salie et piétinée. Venus de l’extérieur de ce cercle élitiste, une personne et son bagage politique original est d’extrême droite ou populiste. Quelques précisions s’imposent car le jargon des crasseux détourne les mots de leur signification. L’extrême droite désigne un pouvoir vertical, et donc antidémocratique, détenu parfois par un seul homme. On pense à Mussolini, Staline ou Kim Jong-un et au pape. L’extrême droite peut aussi désigner un petit groupe de personnes exerçant un pouvoir sans partage. Plus le pouvoir est dispersé entre les mains d’un nombre important de personnes, moins il est extrême sans cependant cesser d’être de droite car toute personne exerçant un pouvoir est évidemment et nécessairement de droite. À l’inverse, l’accusation de populisme vise celui dont l’ambition serait de ne pas avaliser l’idéologie dominante mais de demander ou de tenir compte de l’avis du peuple sur des questions importantes de manière à ne pas détenir tout le pouvoir mais d’en partager une partie. Plus le pouvoir est départi au peuple, plus il est horizontal et démocratique. Il faut sans cesse se méfier des logorrhées de la classe des crasseux et dénoncer ses mensonges. L’anarchie est un système humaniste et égalitaire de gestion de la société sans dominant, parfaitement horizontal et démocratique.


La France a édicté des lois mémorielles visant à supprimer la liberté d’expression sur des sujets que les pouvoirs politiques veulent se réserver et que le peuple doit ignorer à tout prix. Dès lors qu’il contreviendrait à la thèse officielle prescrite par la loi des dominants, la prison attend l’historien trop hardi pour publier le résultat de ses recherches, de ses enquêtes, de ses entretiens ou des documents qu’il aurait découverts dans des archives.

Le porte-drapeau, l’emblème de cette opération scandaleuse est la loi mémorielle relative au sort des juifs en Allemagne nationale-socialiste. Il s’agit d’imposer au peuple les thèses de la communauté juive toute-puissante en France. La méthode est celle des bolcheviks qui ont imposé leur propre écriture de l’histoire. A leur image, la France embastille les audacieux qui ont l’inconscience ou la témérité de se pencher sur cette période controversée car toute étude sur ce sujet scabreux est réservée aux seuls juifs. Des millions d’événements se sont déroulés pendant les dix mille dernières années que compte l’histoire la plus récente de l’humanité. De ces millions d’événements, un seul est interdit à l’étude des historiens : le sort des juifs dans l’Allemagne nationale-socialiste. Les plus grands historiens se sont élevés contre le procédé consistant de la part des politiciens non seulement à écrire l’histoire mais aussi à interdire toute expression d’une opinion contraire à celle qu’ils auraient exprimée. On plonge dans le moyen-âge et l’Inquisition. Des nostalgiques des bûchers purificateurs siègent au palais Bourbon.

Pour la loi, seuls les juifs disent la vérité et celle-ci est définitive. C’est une insulte pour l’intelligence et une promotion pour l’ignorance. Une certitude : la vérité n’est pas au rendez-vous. On rappellera les fortes paroles de Martin Luther : Il faut savoir qu’un juif est toujours un menteur.

D’autres lois mémorielles ont été promulguées pour faciliter la digestion de la loi des juifs mais elles ne font pas l’objet de sanction pour le contestataire. Sont visés, les massacres d’Arméniens opérés par les Turcs pendant la première guerre mondiale, l’esclavage pratiqué par la France dans un passé révolu depuis longtemps, et la colonisation que condamne depuis des lustres une idéologie militante tiers-mondiste. De tous temps, les peuples ont pratiqué l’esclavage et le colonialisme, qu’il s’agisse des égyptiens, des phéniciens, des mésopotamiens, des grecs ou des romains. La France n’a-t-elle pas été colonisée par les romains et des milliers de gaulois n’ont-ils pas été réduits en esclavage, sans que cela soulève le moindre reproche, hier comme aujourd’hui, envers les colonisateurs et les esclavagistes de cette époque ? Pourquoi devrait-il en aller autrement aujourd’hui ? La morale actuelle condamne évidemment le colonialisme comme l’esclavagisme, mais uniquement lorsque la France est au banc d’infamie, les autres nations étant exemptées des mêmes reproches. Il en allait tout autrement dans le passé. Le colonialisme et la traite étaient tout à fait acceptés et même justifiés par la morale de l’époque. Il est malhonnête d’appliquer au passé la morale d’aujourd’hui, ce que pratique continuellement les marionnettes politiciennes tourneboulées par des considérations clientélistes.

Il faut rendre la parole aux historiens, condamner les politiciens aux comportements bolcheviks et abolir toutes les lois mémorielles.

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