Depuis plus de soixante-dix ans, les juifs imposent au monde entier, et en particulier à l'Occident, et plus spécifiquement encore à la France, leur nouveau dieu Shoah, un Veau d'Or coulé dans le moule de la 2e Guerre Mondiale. Mais le dieu Shoah est incompatible avec la Torah. C'est une hérésie. Les juifs orthodoxes, il en existe encore quelques-uns, ceux qui respectent les commandements de leur dieu Yahvé, ont tout à redouter de la suite. Car Yahvé est un dieu jaloux, exclusif, qui ne pardonne jamais et punit toujours. Nul doute, pour le petit groupe de ceux qui sont encore ses serviteurs que, tôt ou tard, le châtiment s'abattra sur les juifs et qu'il sera d'autant plus terrible que l'offense aura été persistante et infamante.
Depuis plus de soixante-dix ans, on nous répète, on nous serine, on nous bachote, on nous rabâche, on nous chante le même refrain. On nous ennuie, on nous bassine, on nous achale avec le dieu Shoah, divinité "indicible". Pas un seul jour depuis plus de soixante-dix ans sans une conférence, un livre, une émission de radio ou de télévision, un article dans un journal ou une réunion, une inauguration, une plaque évocatoire, un discours, un musée pour rappeler, redire, raviver, mentionner, évoquer le devoir de mémoire que le monde entier et surtout la France doit conserver et commémorer sans cesse, de jour en jour, de mois en mois, d'année en année, jusqu'à la consommation des siècles. Le monde et la France doivent expier le sort affreux et "indicible", à nul autre pareil, que les juifs auraient enduré et dont toute l'humanité serait responsable. La France en est imbibée, pénétrée, trempée, noyée, défigurée. La France culpeuse ploie sous le faix.
On pourrait rappeler quelques chiffres qui relativisent décidément, sans en diminuer l'importance, les épreuves "indicibles" subies par les juifs. Ils n'ont aucun monopole à revendiquer sur ce plan. D'autres, tout aussi respectables, ont enduré des souffrances comparables et aussi terribles : la Révolution française a organisé le génocide des Chouans et des aristocrates ; l'Allemagne a exterminé 20 millions de soviétiques, principalement des russes et 10 millions de handicapés, aliénés et autres sous-hommes ; le Japon a anéanti 10 millions de chinois ; les belges au Congo ont exterminé 10 millions de personnes lors de la colonisation ; au Rwanda, 800.000 tutsis ont été tués à la main, à la machette, en trois mois ; et on ne compte pas, on n'est pas à 6 millions près, les dizaines de millions de disparus lors des purges de la révolution bolchevique.
Mais, qu'à cela ne tienne, il faut marquer les esprits et construire un homme nouveau, sensible au sort "indicible" subi par les juifs et dont la conscience serait tout entière tournée vers la réparation et l'expiation. Pour cela, il faut modeler les jeunes cerveaux pour les rendre idoines à recevoir le message et à le transmettre. Depuis des dizaines d'années, si les écoles de la république n'apprennent plus à la jeunesse à lire ni à écrire ni à compter, elle lui enseigne assurément à vénérer le dieu Shoah, ses pompes et à ses œuvres. L'éducation commence dès le plus jeune âge et se poursuit tout au long du cursus. Ainsi, mis en condition par les prônes édifiants dispensés par des rescapés, les jeunes devraient être complètement décervelés.
Les rescapés sont d'ailleurs très nombreux. On en trouve partout. On a même l'impression qu'ils sont plus nombreux à être revenus qu'à être partis. C'est que beaucoup d'entre eux n'ont de rescapé que le nom. Il fallait bien qu'ils soient nombreux pour distiller la bonne parole dans toutes les écoles de la république. Ce sont même souvent de bons orateurs. Ils savent surmonter leur manque d'expérience des camps par un supplément d'éloquence qui leur donne des accents de vérité pour encore mieux détailler toutes les horreurs qu'ils n'ont pas vécues.
Mais la jeunesse n'est pas dupe. L'homme nouveau adorateur du dieu Shoah n'est pas pour demain. A force d'être forcé d'ingurgiter sans cesse le même brouet, les jeunes en sont dégoûtés ; ils préfèrent dégorger plutôt que risquer l'indigestion. Ils en sont à se moquer des juifs, du martyre de leurs anciens, de leurs sempiternelles pleurnicheries et du tintinnabulement de leur sébile. Les jeunes savent qu'on leur fait accroire.
Cependant, la propagande continue sans trêve ni repos. Après la mise en condition par les médias ou autrement, il convient de consolider les acquis par un pèlerinage à Auschwitz. Les voyages forment la jeunesse. Les musulmans vont à La Mecque, les chrétiens à Lourdes, tandis que les français vont en pèlerinage à Auschwitz.
Après les agréments du voyage, les groupes de jeunes en goguette sont accueillis à l'entrée du camp par un rescapé claudiquant et chevrotant dont le discours gémissant, rodé de longue date, émeut et mouille l’œil des personnes sensibles. La visite est frustrante. Les bâtiments portent leur âge, l'environnement et les installations ne remplissent d'épouvante que ceux qui le veulent bien. A la recherche du frisson "indicible" qu'ils s'attendaient à découvrir en ces lieux réputés pour être imprégnés d'un passé affreux, les jeunes sont déçus. Ils préfèrent de loin trembler et ressentir le piquant délicieux de l'horreur lorsque la mise en scène est bonne comme dans le feuilleton américain sur le satrape capturant et torturant des jeunes filles avant de les empaler vives et nues sous la caresse d'un rayon de lune. Mais le rescapé ennuie tout le monde. Il continue à hoqueter sa haine. Décidément, ces vieux sont souvent aussi laids que méchants.
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