Les juifs ne voient dans Yahvé que la puissance du créateur. Le monde entier n'est qu'un effet de sa volonté. Il peut tout et il fait tout, sans aucun effort. A peine le désire-t-il que l'univers entier s'incline. Les juifs n'ont aperçu que cette seule facette du démiurge. Yahvé est exigeant et despotique parce que, selon les critères antiques, ce comportement est l'attribut des puissants.
Le seul lien des juifs entre eux a été la Torah. C'était par leur religion qu'ils se reconnaissaient comme le font d'ailleurs les adeptes de toutes les autres confessions ou philosophies.
Il y a des juifs de toutes les couleurs : des noirs avec toutes les nuances que permet la mélanine, des jaunes, et des blancs fort disparates qui témoignent de leurs origines hétérodoxes. Ils n'ont rien en commun sinon la religion. Mais lorsque celle-ci a dû desserrer son emprise sur les consciences avec la montée de la modernité et de l'esprit critique, les juifs se sont posés des questions sur leur identité. Et ils ont décidé, sans la moindre justification scientifique mais seulement pour légitimer ce qui leur semblait une nécessité, qu'ils formaient un peuple, que leurs ancêtres venaient de Palestine, qu'ils étaient unis par le sang et qu'ils aspiraient à revenir sur la terre de leurs ancêtres. Tout ceci n'avait aucun sens à l'époque de la religion où la Torah suffisait à maintenir les fidèles dans le giron collectif. Mais le sentiment d'appartenance à un peuple a pris le relais de l'effacement des croyances et de la pratique religieuse pour métamorphoser les ci-devant israélites en nationalistes israéliens.
A l'égal des membres de toutes les autres religions, de tous les autres groupements populaires ou folkloriques, de tous les autres mouvements philosophiques dont les adhérents sont parfois peu nombreux mais aussi souvent incalculables, les juifs ne sont pas un peuple, mais une communauté.
Il convient d'être attentif au risque d'être submergé et abruti par une propagande incessante, continue, constante, tenace, opiniâtre et persistante.
Est juif qui veut. Personne n'est forcé à être juif. Pour être juif, il suffit d'adhérer aux valeurs de la communauté juive, ceci sans considération de la religion ni de ses règles. Inversement, il est tout aussi facile de cesser d'être juif. Il suffit pour un juif de répudier les valeurs de la communauté juive.
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