Les conseillers des politiciens en économie sont principalement des fonctionnaires, des professeurs d'université ou des spécialistes attachés aux grands organismes financiers ou fiscaux de l'Etat. Ce sont eux qui discourent dans les médias et informent le public sur la situation du pays, ses ressources, ses dettes, ses difficultés et les mesures qu'il faut prendre pour retrouver la prospérité.
Tous les travaux de ces personnages importants vont dans le même sens : le service de l'Etat. Même lorsqu'ils sont de bonne foi, ils préconisent toujours des actions étatiques. Pour améliorer la situation financière et économique du pays, ils seront toujours d'accord pour proposer une modification de la fiscalité, un transfert de charges, une nouvelle réglementation, un crédit d'impôt, de la poudre de perlimpinpin et d'autres remèdes de bonne femme dont l'efficacité n'a jamais abouti qu'à des déboires.
Les économistes fonctionnaires ne voient que le service de l'Etat, une amélioration de ses services, une extension de ses contrôles mais jamais une diminution de ses interventions, un desserrement du garrot qui étrangle les contribuables ou un allègement de la bureaucratie.
Lorsque l'interdiction d'emprunter devra finalement être imposée à tous les gouvernements, on peut craindre que les économistes fonctionnaires s'y opposent avec la même hargne que les politiciens. Ils ne sauraient imaginer un Etat privé de cette ressource dont toute leur éducation leur a appris l'indispensable nécessité alors que l'économie bien comprise prouve tous les jours que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel et que les dettes souveraines de nombreux Etats atteignent déjà le plafond de la raison qu'elles ne sauraient dépasser sans catastrophe.
Lorsque l'énorme masse monétaire que constitue les dettes souveraines non seulement n'augmenteront plus mais tendront à diminuer, toutes les connaissances économiques seront à revoir car les interventions des Etats sur les marchés des devises et les montants colossaux qu'ils manipulent occupent une place aussi prépondérante que disproportionnée. Lorsque la raison prendra le pouvoir dans l'économie, lorsque la folie des gaspillages des Etats prendra fin, les doctrines économiques actuelles apparaîtront pour ce qu'elles sont : tout à fait obsolètes. Elles seront bientôt contrebattues par une approche plus rationnelle des problèmes financiers et économiques. Alors, tout ce fatras traditionnel d'affirmations sans preuve accumulé au cours de décennies d'errements et de tâtonnements sera mis au pilon et remplacé par une théorie économique enfin claire et démontrée pour le plus grand bénéfice de tous. Le paysage économique de la planète s'éclairera d'un jour nouveau. Les crises, récessions, dépressions, stagflations, inflations, déflations, spéculations appartiendront au passé.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire