L'une après l'autre, les vagues de migrants déferlent sur l'Europe, submergeant toutes les digues qu'on leur oppose. Ils se répandent du Sud au Nord. Rien ne semble capable d'arrêter ce flot sans cesse renaissant et toujours grossissant.
Les migrants seraient plus de 800.000 à avoir franchi tous les obstacles. Ils se retrouvent à présent dans des régions riches et prospèrent où ils espèrent trouver tout ce dont leur pays d'origine est dépourvu.
Fuyant l'Etat islamique, ils se sont d'abord arrêtés en Turquie où ils ont trouvé réconfort et sécurité avant d'entreprendre un voyage périlleux dans le but d'échapper à un sort misérable.
Comme les camps de réfugiés du Proche-Orient débordent à présent de foules innombrables, on peut escompter que des millions de personnes répondront aux appels des politiciens allemands et français. Ceux-ci rivalisent d'éloquence sur toutes les ondes et dans tous les journaux pour leur vanter les secours qu'ils leur préparent et pour les encourager à rejoindre en masse leurs coreligionnaires déjà installés dans le cocon européen.
En cette seule année, les migrants vers l'Europe seraient déjà plus de 800.000. Si on soustrait les femmes et les enfants, il resterait plus de 500.000 jeunes hommes en état de porter les armes. Ils pourraient constituer facilement une armée à opposer aux petits 50.000 hommes de l'Etat islamique. Ce dernier serait balayé en quelques semaines et tous les migrants retrouveraient leurs pénates sains et saufs.
Mais, à l'évidence, tel n'est nullement le souhait des migrants. Ils ne veulent pas du tout retourner dans leur désert où il faut gagner son pain à la sueur de son front. Il est bien plus simple de profiter de la pitié et de la générosité des Européens. Il suffit de s'installer et on reçoit secours et allocations, soins et assistances de toutes sortes.
Déjà, les Etats européens se sont mobilisés. Des immeubles sont réquisitionnés pour abriter les migrants. Des milliards d'euros sont rassemblés et dépensés pour leur procurer le nécessaire et même le superflu.
Et pendant ce temps-là, de larges pans des populations européennes sont abandonnées à leur sort. Les SDF dorment sous les ponts. Les malades sont dépourvus et ne peuvent pas payer leurs médicaments. Les vieux sont aux restos du coeur et, sans moyen de chauffage, ils grelotteront à nouveau cet hiver.
Mais, au moins, les migrants ne manqueront de rien.
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