C'est comme une inondation. Les migrants s'infiltrent partout comme une eau vivante, cherchant la moindre fissure pour s'y engouffrer, d'abord furtivement puis en masse. Ils finissent par renverser et franchir tous les obstacles avant qu'on ne colmate les brèches. Ils s'avancent en rangs serrés pour forcer le passage, pour exiger d'être accueillis, pour imposer leur présence, pour contraindre les peuples envahis à les assister, à les secourir, à les soigner, à leur fournir tout et encore plus en profitant des sentiments qu'ils inspirent : un mélange de crainte et de compassion.

On proclame à tous vents qu'il s'agit de malheureux fuyant la guerre et les persécutions, qu'ils viennent vers l'Europe avec confiance pour échapper à un sort funeste et cruel. Comment ne pas être bouleversé au spectacle de ces parias errants et misérables ?

Mais d'où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Que veulent-ils ?

Ce sont des populations musulmanes en provenance de Syrie. Elles ont fuit la guerre et trouvé refuge en Turquie où elles ont reçu un asile précaire mais, et c'est l'essentiel, le vivre, le couvert et la sécurité.

Tous ces migrants n'étaient donc nullement menacés dans leur existence mais ils dépérissaient dans des conditions misérables et sans espoir d'une amélioration prochaine. Ils se sont donc mis en route vers l'Europe pour échapper à une pauvreté insupportable et gagner des terres qu'on leur présentait comme hospitalières, riches et prospères.

Les faits sont plus forts que les discours des bobos. Les migrants ne fuient nullement des bombes mais la pauvreté.

Cependant, si l'on accueille ces centaines de milliers de pauvres, il n'y a aucune raison pour ne pas ouvrir les portes de l'Europe aux autres pauvres, à ceux qui par millions attendent et qui ont même commencé leur marche vers le paradis des illusions.

Ces millions de pauvres et de démunis vont venir grossir les millions d'autres musulmans déjà installés en Europe. Or ces populations inassimilables et insatiables demandent, réclament, revendiquent et exigent des privilèges.

Et l'Islam est conquérant.