Les tracteurs des agriculteurs ont donc envahi Paris après avoir pourri la vie de centaines de milliers d'automobilistes pendant les jours où ils ont occupé les routes avec le va-et-vient de leurs chenillards.
Comme à l'accoutumée, le gouvernement français n'a rien fait pour soulager les automobilistes piégés et limiter les pertes économiques qu'entraînent pour le pays semblable envahissement du domaine public.
Il en va de même quant au traitement des milliers de migrants économiques qui se déversent sur l'hexagone comme des tsunamis successifs et auxquels le gouvernement est incapable de faire barrage tant il est indécis et effrayés. Il semble chercher son salut en détournant le regard.
Un sommet dans la couardise a été atteint lorsqu'une soixantaine de gens du voyage ont interrompu la circulation sur une autoroute surchargée de centaines de milliers d'automobilistes revenant de vacances. Les roms ont occupé l'autoroute pendant des heures jusque tard dans la nuit, incendiant des pneus et coupant des arbres pour interdire tout passage, occasionnant des dégâts énormes à la chaussée, aux ronds-points et aux alentours. Ils exigeaient la libération de bandits emprisonnés pour leur permettre d'assister à un enterrement. Evidemment, la justice a obtempéré et s'est inclinée. Les bandits ont été libérés dans l'instant. Mais, en attendant, les C.R.S., l'arme au pied, ont assisté aux saccages et aux obstructions sans jamais chercher à rétablir l'ordre ou à secourir les milliers d'automobilistes naufragés qui, dans la nuit, ne pouvaient que distinguer de loin le feu des incendies allumés sur l'autoroute.
L'absence de toute réaction du gouvernement français devant cette agression, son indifférence à l'égard de tant de personnes maltraitées, son inertie face à une poignée de hors-la-loi violents, a un côté révoltant mais aussi pitoyable.
Cette exemple n'a pas été perdu pour tout le monde. Quelques jours plus tard, d'autres gens du voyage ont occupé une route et incendié des pneus pour empêcher tout passage, occasionnant ainsi des dégâts considérables à la chaussée. Ici aussi, ils exigeaient la libération d'un des leurs emprisonné. Le bandit a donc été libéré et la chaussée a été libérée au grand soulagement des autorités.
Ces sempiternelles reculades du gouvernement français, frappé d'atonie lorsqu'il a affaire à un groupe décidé, sont aussi méprisables que scandaleuses.
On a compris qu'une manifestation de pensionnés mécontents serait rapidement dispersée par des robocops matraque au poing mais que, confronté à une poignée d'individus bruyants, beuglants et violents, le gouvernement français rentre dans sa coquille, bat en retraite et devient tout à la fois arrangeant, conciliant, indulgent et tolérant.
Ce comportement constant des politiciens froussards, déconsidère la France aux yeux de l'étranger et participe de sa décadence.
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