Dans le passé, les interventions intempestives des Etats dans l'économie ont le plus souvent aggravé les récessions et écrêté les phases d'expansion.
On pense aussitôt à la grande crise de 1929 où l'Etat avait maintenu des taux élevés bien au delà de la disparition de la surproduction et ainsi empêché les entreprises d'investir, provoqué le chômage et tué la reprise dans l'œuf.
En phase d'expansion, les Etats voient les richesses se créer et augmentent leurs prélèvements, sources de gaspillages, et ainsi empêchent l'économie d'atteindre son plein développement en poussant les prix à la hausse, décourageant aussi bien les producteurs que les consommateurs.
Confronté aux crises de surproduction, Marx avait prédit qu'elles provoqueraient la faillite du système capitaliste et l'avènement de la société socialiste. La réalité a démenti les prophéties du mage communiste. La récession de 1929 a accouché du fascisme nazi et celle des années 1970 a permis à Thatcher comme à Reagan d'accéder au pouvoir et d'appliquer leurs théories antisociales. Les crises renforcent le capitalisme et l'extrême droite, raison suffisante pour bien les comprendre afin de les éliminer.
L'économie relève de la croyance, de l'incantation. Les économistes et leurs équations refusent la sanction de l'expérience. Leurs calculs ont raison contre les faits. Ceux-ci se trompent puisque les mathématiques disent la vérité.
Les attentats du 11 septembre 2001 à New-York ont-ils modifié de manière significative la conjoncture économique ? Il serait stupide de l'affirmer. Mais les marchés ont plongé avec ensemble. Les circonstances n'y sont pour rien. Les marchés progressent ou régressent selon la rumeur ; ils marchent à la confiance, au sentiment, en aucun cas à la raison.
Le tournant de l'an deux mille devait être catastrophique pour la gestion des entreprises, les logiciels comptables n'étant pas prévus pour aborder la difficulté sans plantage. Affolées, les entreprises ont investi des milliards pour éviter l'obstacle et fait les choux gras de la nouvelle économie. L'an 2000 révolu, les gestionnaires ont bien dû constater qu'ils avaient été floués et que le fameux bug n'avait jamais existé. Les fameuses startups ont bientôt perdu leur auréole et la confiance des investisseurs. Elles ont dégringolé de leur piédestal, entraîné l'économie mondiale dans leur débâcle et amorcé la décrue de la bourse.
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