Parallèlement aux enseignements traditionnels, il existe d'autres voies pour gagner les sommets. Les études professionnelles ne doivent pas être laissées en friches. Il faut les reprendre en main, les réformer de fond en comble et en faire des instruments de développement de l'économie et d'épanouissement pour la jeunesse. Elles ont plus d'importance que ne le laisse entrevoir le sourire d'estime qu'on veut bien leur accorder quelquefois.

Alors qu'habituellement, ce type d'études permet à la jeunesse d'acquérir tout le bagage nécessaire à l'exercice d'un bon métier, cela s'arrête là. C'est très insuffisant. Les études professionnelles ne sauraient être une voie sans issue comme elles le sont depuis des dizaines d'années à la suite des interventions malfaisantes des politiciens. Elles recèlent un potentiel de progrès qu'il est coupable de ne pas exploiter.

Dans le cours des études professionnelles, de nombreux jeunes gens révèlent non seulement une véritable virtuosité manuelle mais aussi des qualités intellectuelles qui ne demandaient qu'à s'exprimer. Ils sont comme des graines tombées sur un sol sec et infertile mais que l'irrigation de l'enseignement fait germer en fleurs buissonnantes. Tous ces jeunes gens doivent pouvoir exploiter toutes les qualités qui se sont épanouies à l'occasion de leurs études professionnelles.

Cet effort studieux doit permettre, par une progression linéaire et souple, de poursuivre les études au delà des métiers ordinaires. Il faut ouvrir aux plus doués comme aux plus travailleurs le chemin certes escarpé mais combien prometteur vers des titres d'ingénieurs.