Le pape a passé beaucoup de temps à discourir sur le climat et, à cette occasion, il a occupé à nouveau la première place dans tous les médias. Il a pris le parti des réchauffeurs contre les naturalistes. Pour lui, les activités humaines sont responsables des changements supposés ou observés dans le climat. Ce serait un péché de ne pas faire son possible pour réduire l’influence de chaque personne humaine sur le réchauffement dont la persistance menacerait la vie même sur la planète.
Comme il en a l’habitude, le pape jésuite souffle dans le sens du vent pour susciter un maximum d'approbation et d’adhésion. Mais on se demande surtout de quoi le pape se mêle sinon de faire à bon compte de la publicité virtuelle mais calculée pour sa religion.
Il convient peut-être de rappeler ce que presque personne aujourd’hui ne soupçonne. Le climat de la Terre n’est nullement une constante mais il est en continuel changement. Et cela depuis toujours. Les réchauffeurs ont la vue courte. Ils sont myopes par principe. Ils ignorent sciemment tout ce qui peut ébranler leurs certitudes. Ainsi, le climat de la Terre s’est réchauffé énormément aux environs de l’an mille et a causé ce que les scientifiques ont appelé un optimum climatique. Cet événement a été suivi d’un refroidissement très prononcé au moyen âge que l’on a appelé le petit âge glaciaire. Actuellement, et depuis environ 1850, on assiste à l’amorce d’un nouveau réchauffement qui pourrait culminer comme en l’an mille.
Cette théorie a pour elle l’observation du passé et les leçons que l’on peut en tirer. Mais cela ne plaît pas parce que la nocivité des activités humaines n’y serait pour rien, alors que pour les réchauffeurs, les politiciens, les idéologues et, bien sûr, pour le pape, il faut que l’humanité soit coupable et en particulier les sociétés développées. Il faut ralentir et même arrêter la marche en avant du progrès pour permettre aux retardataires de rejoindre le peloton des meilleurs. Le résultat de cette théorie débile, si elle devait être mise en application, serait une stagnation générale de la civilisation avant qu’elle ne s’abîme finalement dans une régression catastrophique.
On peut être persuadé que cela ne se produira pas en dépit des exhortations du pape jésuite, aussi militant qu'opportiniste.
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