lundi 1 juin 2015

Il convient maintenant d'organiser l'enseignement selon les intérêts de la jeunesse et non plus selon les désirs des enseignants et des politiciens.

Comme toujours, le pouvoir politique a pratiqué un clientélisme forcené en développant une pléthore d'enseignements répartis en filières multiples débouchant sur le vide. Ce procédé est à l'origine de nominations infinies d'enseignants dont le poids politique fait la décision lors des élections et assurent à leurs promoteurs des rentes de situation toujours renouvelées.

Il faut faire table rase de ces habitudes malhonnêtes et retrouver un enseignement entièrement consacré à l'instruction de la jeunesse et seulement à cela. Mais, avant d'avancer des propositions nouvelles, il faut d'abord prendre un bon départ et nettoyer les écuries d'Augias.

Tout d'abord, il est tout à fait aberrant d'accepter sur les bancs de l'école des enfants ne parlant pas le français ou ne le maîtrisant pas suffisamment pour suivre les cours élémentaires de l'école primaire. Des classes de français devront être créées pour donner à ces jeunes enfants une connaissance de la langue leur permettant, une fois l'assimilation effectuée, d'entrer en première année primaire et de suivre les cours avec fruit en évitant, par une ignorance linguistique excessive, de freiner toute la classe au point de menacer de la conduire à l'échec.

Ensuite, on constate que l'indiscipline dans les écoles primaires est le fait d'élèves plus âgés. Ils s'ennuient et leur force physique les pousse à provoquer des désordres, à entretenir un climat d'insécurité et de violence qui perturbe l'ensemble de la communauté scolaire. Pour se débarrasser de ces perturbateurs, l'obligation scolaire doit être limitée à quatorze ans, libre aux jeunes gens ayant atteint cet âge de poursuivre leurs études tout en sachant cependant que la direction de l'école peut les sanctionner par un renvoi définitif.

Enfin, une fois pour toutes, il faut en finir avec les psys dont la démagogie a pourri l'école depuis des dizaines d'années. A l'occasion de l'éviction de ces charlatans, on en profitera pour revenir aux bases de l'instruction primaire, à savoir l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et de l'arithmétique. Les vieilles lunes chéries de l'Administration, des psys et des idéologues seront mises au rencart. Tant d'heures et de semaines et de mois sont détournés de l'enseignement pour être consacrés à tenter de sensibiliser de force les petits à l'environnement, au vivre ensemble, au transgenre, au mariage pour tous et aux avantages de l'homosexualité, pour ne citer que quelques-uns des sujets concourant à perturber la jeunesse et à la détourner de l'essentiel qu'est l'apprentissage autrement important de la lecture, de l'écriture et de l'arithmétique.

Les élèves ne peuvent pas être instruits avec le sérieux qu'ils méritent si la porte de l'école n'est pas cadenassée devant les conflits qui agitent la société civile. Le débat est quotidien quant à la place des différentes cultures qui cohabitent ou qui, plutôt, s'affrontent en France. Ces querelles n'ont pas leur place dans les écoles. Seule la culture française et ses traditions seront admises à l'exclusion de toute autre coutume ou sensibilité ou conviction ou tempérament, quels qu'ils soient.

Il ne s'agit plus de complaire aux idéologues dont les préoccupations sont d'abord l'admiration d'eux-mêmes et, ensuite, le nivellement par le bas de la société, seul moyen pour ces gnomes de paraître moins petits.


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