La très grande faille de la justice, le boulet qu'elle traîne depuis toujours, c'est le facteur humain.
Les magistrats intouchables et arrogants agissent comme s'ils étaient à la fois des Pic de la Mirandole et des Gengis Khan. Une telle mentalité ne peut mener qu'à des pratiques inadmissibles : faits du prince, corruption, morgue, déni, tout le contraire de ce que doit être un ordonnateur de la justice : un érudit fervent d'égalité et d'impartialité.
Celui qui est attrait en justice a d'abord affaire à un avocat. Ce beau parleur, dont le mensonge tient lieu d'intelligence, s'entend avec le conseil de l'autre partie pour tromper son client, pour le favoriser parfois, pour le gruger souvent. Et il s'arrangera pour presser le citron jusqu'à la dernière goutte, jusqu'à ce que le malheureux client soit ruiné.
Il faut s'affranchir de ces malfaiteurs. Sans cela, la justice continuera de n'être qu'un vain mot.
Heureusement, le moyen âge est loin et la société d'aujourd'hui a le pouvoir de se libérer enfin de ses procédés indignes.
Ce ne sera pas pour demain, mais cela sera. L'ordinateur fournit tout ce qu'il faut pour organiser et rendre la justice de manière presque parfaite. Analyser les circonstances, simuler des situations, faire des statistiques, soupeser les mérites et les défauts, prendre en compte des millions de données, prévoir les conséquences, connaître toutes les lois, étudier toute la jurisprudence, ne jamais faire d'erreur, ne jamais se tromper, l'ordinateur peut tout cela. Et il travaille à la vitesse de l'éclair. Il mettra au rancart les vieilles lunes qui peuplent les palais de justice. Il rendra obsolète les cours et tribunaux. Il sera insensible aux pressions ; il sera incorruptible ; il sera juste ; il sera égalitaire ; il sera vrai ; il sera impartial, le contraire de ce que sont les magistrats.
On ne peut se complaire dans le passé, surtout s'il est exécrable. Il faut avoir foi en l'avenir et regarder plus haut et plus loin.
L'avènement de l'ordinateur à la fois humaniste lettré, juriste éminent, magistrat intègre et avocat honnête est inéluctable. C'est une question de temps. Il est attendu comme le printemps après un hiver rude. C'est l'espoir des peuples assoiffés de justice et d'égalité.
* * *
Le capitalisme repose sur deux piliers : les politiciens et les magistrats. Ils sont inséparables les uns des autres. Ils sont corrompus par le pouvoir. Il suffira d'abattre l'un d'eux et le socialisme égalitaire, l'anarchie s'établira.
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