Depuis le drame de Charlie Hebdo, on entend partout : "C'est un attentat contre la liberté d'expression" et on continue en rappelant que la France est la patrie des Droits de l'Homme et que tout sera fait pour protéger cette liberté essentielle.
Cependant, si on se penche un peu sur la "liberté d'expression" en France et sur le respect des Droits de l'Homme dans ce pays, on doit déchanter et même être radicalement critique au point de considérer que les attentats terroristes en France ne sont que la conséquence de la pusillanimité du pouvoir.
Il n'est qu'à considérer les Droits en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis pour être convaincu, par comparaison, que la France figure parmi les derniers pays où les Droits sont respectés. Il ne s'agit pas de manifester pour les Droits parce que ceux-ci sont bafoués par des terroristes mais il faut aussi et surtout et d'abord se scandaliser quand ces mêmes Droits sont supprimés par le pouvoir comme cela est le cas en France.
Où sont les Droits et la liberté d'expression lorsque le bateleur Dieudonné est empêché de donner son spectacle par un juge manifestement au service d'une communauté avant d'être le gardien de la loi ?
Où sont les Droits et la liberté d'expression lorsqu'un ministre de la république demande que Eric Zemmour soit interdit d'antenne et que les rédactions des journaux lui soient fermées ?
Le drame de Charlie Hebdo est le résultat de la frilosité française et du refus des autorités de voir la réalité en face. En massacrant les têtes de Charlie Hebdo, les musulmans intégristes sont persuadés d'avoir accomplit œuvre de justice et obéi aux règles impératives de leur religion auxquelles ils ne pouvaient se soustraire. Pour les musulmans, le blasphème est puni de mort. C'est dans le Coran. Il est criminel de continuer à faire croire, pour des raisons politiciennes, qu'il y a deux Islams, un bon et un mauvais. C'est non seulement une forfaiture mais aussi une imbécillité. Il n'y a qu'un seul Islam, celui du Coran, et on vient d'en voir l'expression.
On constate tous les jours la "soumission" de la république aux exigences des millions de musulmans installés en France. Dorénavant, tirant les enseignements du drame de Charlie Hebdo, les journalistes, rédacteurs et politiciens éviteront encore plus soigneusement toute allusion même légère au côté sombre de la religion musulmane.
C'est la rançon de la peur.
La France a peur de tous et de tout. Pour asseoir le pouvoir des politiciens et le pérenniser, la France a, petit à petit, supprimé les libertés les unes après les autres.
Sur tous les sujets plus ou moins sensibles, les commentaires en France sont pesés sur une balance en fil de soie d'araignée.
C'est l'impasse où conduit la faiblesse des politiciens à l'égard des musulmans pour lesquels ils ont toujours eu une complaisance coupable. Et la complaisance devient servilité quand on a peur.
L'Inquisition est de retour en France. Des groupes protégés et puissants sondent les reins et les cœurs, examinent tous les écrits, passent l'Internet au crible pour y découvrir des propos politiquement incorrects. On n'ose plus donner son opinion relativement à l'une ou l'autre communauté ; on ne peut plus commenter ou critiquer ou blâmer ou contester ou désapprouver ; on hésite à parler ; on recule devant la vérité ; on craint d'être entendu ; on parle à voix basse ; on peut sans savoir pourquoi être montré du doigt et traité d'islamophobe ou de raciste ou d'homophobe ou d'antisémite ; on peut à tout moment être accusé d'on ne sait quoi ; on se retrouve alors devant un tribunal où l'on est lourdement condamné par des juges militants.
C'est cela la "liberté d'expression" en France.
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