La Belgique est menacée d'un black-out cet hiver. Elle ne pourra peut-être pas faire face à la consommation d'électricité de ses industries ni de sa population.
On nous dit, sans que personne y trouve rien à redire, que la production des centrales nucléaires devient moins sûre et moins constante parce qu'elles sont appelées à fermer dans un avenir prochain. Le propriétaire des centrales est de plus en plus réticent à engager les dépenses relatives aux gros entretiens très coûteux.
Il faudrait peut-être s'interroger sur cette menace de pénurie et, par la même occasion, sur le prix décidément excessif de l'énergie électrique.
Lorsque les centrales nucléaires sont régulièrement entretenues, elles produisent de l'électricité à un coût concurrentiel sinon bon marché par rapport aux autres sources d'énergie. Mais le gouvernement, pour des raisons politiciennes, pour complaire à une minorité d'activistes, a décidé de les fermer alors qu'elles auraient pu, pendant longtemps encore, continuer à produire de l'électricité pour peu que leur entretien soit maintenu. On mesure le gâchis et le coût faramineux pour les contribuables de la fermeture de ces outils performants et en bon état.
Par la volonté du gouvernement, la production d'électricité des centrales nucléaires se réduit donc peu à peu. En conséquence, elles éprouvent des difficultés de plus en plus grandes à maintenir leur fonctionnement régulier et éviter les pannes.
Selon le gouvernement, cela est normal pour un système dont le fin est programmée mais, heureusement, la relève est assurée par les éoliennes et le photovoltaïque. Malheureusement, l'éolien est très cher et le photovoltaïque ne vaut pas mieux mais, de plus, ce dernier a provoqué, en raison de l'impéritie des politiciens, des dettes se chiffrant en milliards.
Si l'on ajoute que l'éolien et le photovoltaïque ne produisent de l'électricité que de façon erratique et que ces deux moyens de production sont particulièrement chers à installer et à exploiter, on comprend mieux pourquoi le pays paie son électricité plus cher que partout ailleurs.
C'est encore le résultat de l'incompétence des politiciens. Ces derniers en ont profité néanmoins pour ouvrir le marché juteux des énergies renouvelables aux profiteurs qui se sont jetés sur cet os à moelle et ont fait fortune. On peut croire qu'ils ont su remercier les politiciens pour cette aubaine.
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