lundi 3 novembre 2014

Les candidats bâtisseurs ont le choix entre 52 (cinquante-deux !) primes différentes imaginées par les penseurs de la Région wallonne.

Les politiciens ont l'ambition d'en réduire le nombre pour faire des économies car ils sont pris à la gorge par leur folie dépensière. Ces difficultés budgétaires auxquelles la Région est confrontée fournissent l'occasion d'expliquer comment ce nombre extravagants de 52 primes a pu voir le jour et quelles en sont les conséquences.

Cette situation n'est que le résultat du clientélisme forcené des politiciens. C'était à qui proposerait un avantage quelconque et, dans cette course à l'électeur, on est finalement parvenu en quelques années au nombre incroyable de 52 primes immobilières différentes.

Comme les bénéficiaires des primes ne sont pas parmi les plus désargentés puisqu'ils ont les moyens de construire, d'aménager, d'isoler, de moderniser ou de rénover des biens immobiliers, le montant des primes est forcément puisé dans les poches des pauvres car ce sont eux qui, statistiquement, paient le plus d'impôts et ce sont eux aussi qui en supportent même l'essentiel.

Toute la technique des primes consiste donc pour les politiciens de la Région à prendre l'argent dans les poches des pauvres sans que ceux-ci s'en aperçoivent pour le donner avec ostentation aux riches et obtenir leur vote par reconnaissance.

Mais, comme les professionnels de l'immobilier ne sont pas tombés de la dernière pluie et qu'ils ont constaté que le montant des primes réduit les prix dans la construction pour les bénéficiaires, ils ajustent automatiquement les prix et ils les augmentent du montant des primes. C'est tout profit pour les professionnels de l'immobilier et cela explique en grande partie l'explosion des prix dans ce domaine d'activité.

L'exploitation du filon des primes provoque toujours des effets d'aubaine.

En fin de compte, avec ce système de primes organisé par les politiciens en proclamant qu'ils agissent dans l'intérêt général alors qu'il s'agit de pur clientélisme, les riches font toujours bombance et les pauvres sont toujours grugés.



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