lundi 27 octobre 2014

Le synode de la famille n'a pas suivi les recommandations du pape François-le-Jésuite.

Profitant de la circonstance, le Saint-Siège a élevé l'architecte du concile Vatican II, le défunt pape Paul VI, à la dignité de Bienheureux.

Avant ce concile, les églises étaient pleines de fidèles. Après le concile Vatican II, les églises se sont vidées. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que le concile est la cause de la désaffection générale des catholiques envers une institution dans laquelle ils ne se reconnaissaient plus.

Ayant sauvé l'Eglise au XVIe siècle alors qu'elle était en danger d'être submergée par la vague protestante et discréditée par ses propres turpitudes, les jésuites ont voulu récidiver au XXe siècle en organisant le concile avec l'évêque Montini, devenu bientôt le pape Paul VI. Il s'agissait d'adapter l'Eglise aux réalités du XXIe siècle en gauchissant et marxisant l'enseignement de la religion, en jetant aux orties des pans entiers de la tradition et de la liturgie comme la messe de saint Pie V ou l'abandon du latin, en introduisant les langues vernaculaires et beaucoup d'autres modernismes plus révolutionnaires les uns que les autres. Le résultat fut ce que l'on sait : un écroulement de la pratique religieuse un peu partout et spécialement en Europe occidentale.

Les religions ont ceci en commun : elles énoncent la vérité une fois pour toutes dès leur origine et rien ne peut en être ajouté ni retranché avant la fin des temps. Les religions musulmane et juive sont telles qu'en elles-mêmes depuis leur origine. Elles n'ont jamais rien modifié de leurs traditions ni de leur culte ni de leur liturgie. Seule la religion catholique a cru devoir se transformer pour s'adapter aux mœurs occidentales perpétuellement changeantes et mouvantes. Elle a perdu au passage la grande majorité de ses fidèles.

On remarquera que les orthodoxes restent solidement arc-boutés sur leurs positions depuis l'antiquité : ils utilisent toujours la bible des septante et le calendrier julien.

La leçon du concile Vatican II n'a pas été comprise puisqu'aujourd'hui, les jésuites s'en prennent à la famille. Ils veulent modifier la doctrine séculaire de l'Eglise pour complaire aux occidentaux, minoritaires parmi les catholiques dans le monde. Comme le pape est lui-même jésuite, il n'est pas douteux que, finalement, ils arriveront à leurs fins et, les mêmes causes produisant les mêmes effets, les derniers fidèles s'enfuiront.



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