Il y a quelques mois, subjugué par ses psys, un homme acceptait de subir une opération pour changer de sexe. Comme le résultat n’était pas à la hauteur de ses espérances, il sombra dans une grave dépression et il demanda l’euthanasie pour en finir avec ses souffrances psychiques. Les psys ne le dissuadèrent pas et acceptèrent de collaborer à ce sombre projet. C’est ainsi que les psys enterrèrent leur erreur.

Les psys détiennent de plus en plus de pouvoir dans notre société. Ceci est inquiétant lorsqu’on connaît la médiocrité générale et la misère intellectuelle de ces manipulateurs de la détresse humaine.

Aujourd’hui, un pédophile condamné, considéré comme irresponsable, qui ne supporte plus son incarcération et, surtout, parce qu’on ne lui prodigue pas les soins que réclame son état, demande qu’on abrège son calvaire par l’euthanasie. Après avoir étudié son cas, les psys ont décidé qu’il fallait accéder à sa demande. Cet homme irresponsable va donc être mis à mort.

Depuis lors, une quinzaine d’autres fous ont demandé l’euthanasie par imitation de leur malheureux collègue. On assiste à une espèce d’épidémie ou, plutôt, à une résurgence de la peine de mort mise en œuvre par les psys.

Tout cela est effrayant. Les psys délirent de plus en plus. Ils étaient déjà mentalement irresponsables mais à présent, l’excès de leur pouvoir les rend décidément dangereux. Vont-ils vider les asiles et les prisons en suggérant aux fous et aux prisonniers de retrouver la liberté par l’euthanasie ?

D’autres catégories de citoyens pourraient être concernés par cette pratique inhumaine et inadmissible. Certains ont suggéré que des chômeurs de longue durée, désespérés de ne pas trouver d’emploi en dépit d’efforts et de démarches multiples, pourraient être soignés par les psys et amenés à en finir avec leurs épreuves par l’euthanasie.

On pourrait croire que les psys innovent en multipliant les cas d’application de l'euthanasie. Il n’en est rien. Il y a environ quatre-vingts ans, les nazis y avaient déjà pensé. Ils avaient mis sur pied une organisation très semblable à celle que les psys sont en train de mettre en œuvre. A l’abri d’arguments du même genre, ils ont vidé les asiles en pratiquant l’euthanasie sur les fous.

Décidément, il arrive que l’histoire repasse les plats.