Depuis le début du mois d’août, on nous rebat les oreilles avec le comportement de l’armée allemande lors de l’invasion de la Belgique en 1914.
On ne cesse d'insister sur la conviction des Allemands d’avoir affaire à de supposés francs-tireurs pour expliquer ou au moins diminuer leur responsabilité dans les destructions, les incendies et les massacres de milliers de civils.
Tout cela est faux. Expliquer leurs crimes par des francs-tireurs est faire le jeu des Allemands. Ceux-ci n’ont évidemment jamais vu aucun franc-tireur mais cela les arrangeait d’en faire état pour se disculper et se décharger de leurs forfaits. Les journalistes d’aujourd’hui et même certains historiens ont cherché à comprendre les crimes allemands. Ils n’ont pas trouvé d’autre explication que d’accorder foi à cette assertion extravagante qu’un enfant même ne croirait pas. Ce sont les Allemands eux-mêmes qui ont créé les francs-tireurs de toutes pièces pour servir leur projet et se justifier aux yeux de l’opinion internationale.
La vérité est qu’il s’agit de l’application des directives de l’Etat-major Général de l’armée présidé par le Kaiser en personne. Des documents existent dont le dépouillement explique l’incroyable mépris que les dignitaires militaires et le Kaiser professaient à l’égard des peuples qu’ils avaient décidé de soumettre par la guerre, le fer et le feu. Il s’agissait d’invoquer la présence de francs-tireurs pour terroriser les populations et les amener à une obéissance passive et craintive envers les forces allemandes qui allaient les dominer de la tête et des épaules dans les temps futurs. Ces malheureux peuples asservis devaient comprendre immédiatement qu’ils n’avaient plus aucun droit mais seulement le devoir d’obéir.
Les destructions, les incendies sans nombre et les milliers de fusiliers –hommes, femmes, enfants, vieillards- sont les conséquences et les victimes de la politique décidée à Berlin par les maîtres de l’Allemagne.
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