lundi 14 juillet 2014

Après les luttes intestines pour la présidence du parti, c'est le déballage des faveurs octroyées à ses bonzes qui met l'UMP dans de grands embarras tout en faisant la joie des observateurs de tous bords.

Quand on voit la manière dont l'UMP conduit ses propres affaires, on ne peut plus être étonné de la gestion catastrophique avec laquelle ce parti a dirigé la France : pots de vin, rentes de situation, emplois fictifs, détournements, déplacements en hélicos et avions privés, fausses factures et beaucoup d'autres petites et grandes friponneries.

L'essentiel des revenus des partis politiques provient des contribuables dont les impôts renflouent les caisses toujours vidées par les politiciens avides d'avantages. Généreusement octroyés à l'unanimité par les parlementaires de toutes obédiences, les subsides aux partis politiques sont l'un des moyens utilisés non pas pour servir mais pour se servir.

Et ce sont ces mêmes politiciens qui expliquent au peuple comment il faut gérer le pays.

Et ce sont ces mêmes politiciens qui se voient déjà tous dans la pourpre et les ors de la présidence de la République.

Décidément, certains ne doutent de rien, la tête dans les nuages et les pieds dans le caniveau.

Quant aux autres partis, ils jouent les violettes. On ne les entend pas. Ils sont au balcon et contemplent la déliquescence de leur adversaire mais avec une certaine inquiétude cependant car ils pourraient être éclaboussés.

En attendant, l'UMP n'est plus qu'un chien crevé au fil de l'eau.



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