lundi 17 mars 2014

Dès qu'un rayon de soleil perce les nuages, la qualité de l'air se détériore rapidement et les pouvoirs publics décrètent alors des mesures de sauvegarde comme la limitation des vitesses sur les routes et autoroutes ainsi que des conseils de prudence quant aux déplacements de la population.

Il y a quelques dizaines d'années, alors que le charbon était utilisé pour le chauffage de toutes les maisons, personne ne se souciait de la pollution. La ville était recouverte d'un dôme de poussière de charbon qui se déposait un peu partout et, en particulier, dans les poumons des habitants. Beaucoup d'entre eux souffraient d'emphysème et même de silicose mais, n'en connaissant pas la cause, on n'y prenait pas garde.

Depuis quelques années, alors que le charbon a presque disparu comme moyen de chauffage, les scientifiques analysent l'air ambiant et ils y découvrent de plus en plus de polluants au fur et à mesure qu'ils perfectionnent leurs appareils.

C'est sous leurs conseils que des dispositions de plus en plus drastiques sont prises pour épargner la santé de la population. Même si celle-ci ne constate aucun accroissement dans la pollution, elle se soumet de bonne grâce aux injonctions qu'elle reçoit, sans toujours en comprendre la pertinence.

Qu'en sera-t-il demain, lorsque d'autres appareils mettront en évidence d'autres pollutions dont on n'a encore aucune idée aujourd'hui ?

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