lundi 17 février 2014

La mode est à la théorie du genre. Tout le monde en parle. Et, en France, l'école s'est jetée sur cet os à ronger. Parallèlement à son devoir d'instruire, l'école aurait aussi pour mission de lutter contre les discriminations liées au sexe et d'inculquer à la jeunesse la connaissance et la pratique de l'égalité.

Le corpus de la doctrine a pour titre "ABCD de l'égalité" et fait l'objet d'un enseignement à l'école primaire.

En application de cette doctrine, les petits garçons apprennent à jouer à la poupée, sont initiés à la broderie et à d'autres occupations jusque-là réservées aux petites filles. Ils reçoivent des formulaires imprimés avec des questions comme : "Te sens-tu plutôt homme ? femme ? autre ?" C'est ainsi qu'on va changer les comportements et abstraire les petits des stéréotypes culturels. Ce profond changement dans le mode d'éducation doit commencer dès le jeune âge.

Pour cela, l'école doit se substituer à la famille et prendre en main l'éducation de telle sorte que les jeunes sortent des clichés de la tradition pour se tourner vers de nouveaux repères : ceux préparés pour eux par les concepteurs de cette révolution culturelle.

L'ambition de la réforme est de modeler+ les mentalités. En langage clair : il faut procéder à un lavage général du cerveau des enfants pour les libérer et les rendre perméable à l'enseignement de la vérité du XXIe siècle : l'égalité entre les sexes, la non-séparation, la non-discrimination, la non-distinction entre garçons et filles. Cette actualisation de la norme passe par la féminisation des garçons et la masculinisation des filles. Il faut nier les différences naturelles et leur substituer la convergence sociologique de la modernité.

En résumé, la théorie du genre est une technique destinée à dénier toute pertinence aux valeurs de la société hétérosexuelle et à les remplacer par un idéal d'égalité asexuel. Il s'agit d'abord d'envahir les écoles primaires pour s'emparer des petits alors qu'ils sont loin de l'influence de leurs parents, de les inciter à se questionner, au besoin de leur suggérer la bonne réponse, de distiller un doute dans leur esprit, de les convaincre qu'ils sont victimes de stéréotypes sociaux et qu'ils ne sont peut-être pas sexuellement typés comme voudrait l'imposer une norme dépassée.

C'est ainsi que l'homosexualité se propage au nom de l'égalité et qu'elle s'en prend à la jeunesse, cette population innocente, plus malléable, moins rétive, plus influençable, perméable et réceptive, croit-on, à la pédagogie prosélyte d'un lobby décidément bien organisé.

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