Il y aurait de plus en plus de SDF. Les sociologues s'interrogent sur cet accroissement sans pouvoir l'expliquer vraiment. Certains accusent les incertitudes de l'existence dans un contexte social de crise ; d'autres dénoncent les assuétudes des SDF comme la drogue et l'alcoolisme ainsi qu'une propension au vol et à la violence ; d'autres encore expliquent le grand nombre des SDF par les secours de toutes sortes que les diverses associations et pouvoirs établis ont organisés pour les assister et soulager leurs épreuves.
On constate en effet qu'en plus des biens et services mis à la disposition des SDF comme des vêtements et des repas, un souci particulier est de les mettre à l'abri des intempéries et des rigueurs climatiques surtout en hiver. Des places sont offertes aux SDF dans des immeubles aménagés pour leur permettre de passer les heures les plus difficiles de la nuit dans un confort relatif mais suffisant.
Mais, comme il y a beaucoup de SDF et que le nombre de lits est limité, les CPAS compensent cette pénurie en louant à grands frais des chambres dans des hôtels et des appartements dans des copropriétés. Les SDF y trouvent gratuitement un confort inégalé dont ils n'avaient assurément jamais rêvé.
Les contribuables s'étonnent à bon droit de ces dépenses somptuaires alors que les CPAS crient famine. Evidemment, il est plus facile de gaspiller l'argent que de s'investir dans la rénovation et l'aménagement de bâtiments appartenant à la puissance publique où un nombre important de SDF pourraient trouver le gîte et le couvert.
Mais on pense avant tout au sort misérable de nos vieux aux petites pensions. Ils sont démunis et abandonnés. Ils croupissent dans des galetas, se nourrissent à peine, ne peuvent se payer le médecin ni les médicaments, et surtout, leur maigre pécule épuisé, ils n'ont aucun moyen de se chauffer pour lutter contre les frimas et les vents coulis que l'hiver rend insupportables.
Mais s'ils étaient SDF, nos vieux pourraient, eux aussi, prétendre à un logement cinq étoiles.
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