L’Egypte se débat entre révolution, dictature, contre-révolution et coup d’Etat. Tous les groupes, dont la légitimité autoproclamée justifie tous les écarts, se réclament de la démocratie pour entreprendre contre leurs opposants des exactions souvent extrêmes.

C’est que la démocratie représentative dont ils se font les champions n’est rien d’autre qu’une tyrannie des uns sur les autres.

La majorité prétend exercer le pouvoir, se saisir de tous les leviers de commande, confisquer à son profit les meilleurs fonctions, distribuer places et prébendes à ceux qui l’ont soutenue. D’un autre côté, elle persécute la minorité, diminue ses droits et la réduit au silence.

La vraie démocratie, la seule qui vaille, met tout le monde sur le même pied.

La classe des possédants domine un peuple d'esclaves : voilà la démocratie représentative.

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