lundi 1 juillet 2013

Le ministre de la Justice a répondu à une interpellation en indiquant que, lorsque le parquet est saisi de plaintes relatives à des associations de malfaiteurs, à des escroqueries, à des opérations de blanchiment, au terrorisme ou au trafic de drogue, une affaire sur neuf est classée sans suite.

Mais il faut aussi savoir que, n'étant ni malfaiteur ni escroc ni affairiste ni trafiquant de drogue, mais étant pris alors que, en voiture, il dépasse de peu la vitesse autorisée, le quidam est impitoyablement verbalisé et, s'il tarde un peu trop à régler le montant de l'amende, le malheureux se retrouve immanquablement devant le juge.

Il vaut donc mieux être malfrat qu'automobiliste.

Et comme le montant des amendes est manifestement exagéré, il arrive trop souvent que l'Administration, aveugle et inflexible, retire littéralement le pain de la bouche du gagne-petit.

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