Le prix de l’eau crève tous les plafonds. Ainsi, en 7 ans, de 2005 à 2012, le prix de l’eau a augmenté de 70 pour cent. La SWDE invoque les nécessités de l’épuration imposée évidemment par l’Europe, cet éternel bouc émissaire. Plus subtil, la diminution de la consommation d’eau par les particuliers est aussi dénoncée. Pour compenser ce manque à gagner, les gestionnaires ont dû augmenter les tarifs ce qui réduit à néant les efforts de tous pour faire des économies. Mais, nous dit-on, on ne peut se permettre de faire autrement. La SWDE doit équilibrer son budget et pratiquer le coût-vérité.
Lorsqu’on connaît l’exploitation monopolistique de la SWDE, sa gestion autocratique, les fuites dans les canalisations qui atteindraient 50 pour cent du débit, la prolifération des chefs et des directeurs de toutes sortes, les nominations politiques et les privilèges qu’elles entrainent, on n’est plus du tout étonné de la pente verticale que le prix de l’eau adopte de plus en plus sur tous les diagrammes.
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