Ayant demandé une libération conditionnelle alors qu’il est condamné à perpétuité, le monstre Dutroux a comparu devant le tribunal d’application des peines de Bruxelles.
On sait qu’il y a peu le monstre Martin, la complice de Dutroux, a bénéficié de la clémence des juges. Comme les deux assassins sont également coupables de leurs forfaits communs, la logique voudrait que le monstre Dutroux soit aussi élargi puisque, comme on le dit sans cesse, la justice est égale pour tous. Mais il n’en sera sans doute rien car, même s’ils ont voulu manifester leur supériorité de classe et exprimer leur mépris souverain envers l’opinion publique, les juges ont cependant été intimidés par la violence des réactions après leur scandaleux coup de force en faveur de la Martin. C’est pourquoi, dans le cas présent, une inégalité dans l’application de la justice est attendue.
Incarcéré à Nivelles, le monstre Dutroux a donc été escorté jusqu’au palais de justice de Bruxelles où se trouve le tribunal chargé de l’entendre. Alors qu’une bonne gestion de l’affaire aurait voulu qu’il siège à la prison de Nivelles pour épargner temps et argent, le Premier président de la Cour d’appel de Bruxelles en a décidé autrement. Il a mobilisé cent cinquante policiers pour assurer la sécurité du parcours, des abords et de la salle d’audience à Bruxelles ; il a aussi requis deux voitures blindées et plusieurs autres véhicules d’escorte et ainsi provoqué des embouteillages un peu partout. La journée entière a été consacrée à ces déplacements et formalités mais, et c’est le plus important, l’ego du Premier président en est sorti flatté et grandi. Le tout a été facturé au ministère de la Justice pour la modeste somme de 50.000 euros.
Si l’audience s’était tenue à la prison de Nivelles comme la logique l’aurait voulu, la somme à charge du ministère de la Justice aurait été de 0 euro.
Qu’on ne vienne plus jamais dire que la Justice manque de moyens.
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