lundi 28 janvier 2013

L’ex-présidente du tribunal de commerce de Bruxelles a été condamnée à six mois de prison avec sursis et à une amende de 550 euros pour faux en écriture, usage de faux et violation du secret professionnel.

Les faits reprochés à l’ancien magistrat sont multiples et fort graves. La solidarité professionnelle entre les juges et l’inculpée a fortement réduit les peines car, si un quidam quelconque avait été convaincu des mêmes fautes, il croupirait en prison pour fort longtemps. A l’appui de sa candidature à la présidence du tribunal de commerce, elle avait produit un faux pour décider la hiérarchie en sa faveur et écarter les autres prétendants. Les justiciables ayant subi les foudres de ce dragon impitoyable comprennent aujourd’hui le pourquoi et le comment de leur condamnation.

On sait aussi qu’elle a traité le dossier de la vente de Fortis à BNP Paribas. Le tribunal a constaté qu’à cette occasion elle s’était rendue coupable de violation du secret professionnel.

L’ex-présidente du tribunal de commerce avait aussi l’habitude de soumettre des projets de jugements à des avocats avant les audiences de manière à rendre celle-ci sans objet sinon à donner au public le spectacle d’une justice qui n’était décidément qu’une farce.

Cet épisode n’est que l’écume des pratiques très courantes des magistrats et de la manière dont la justice est rendue. Certains les soupçonnaient. Tous les autres les connaissaient déjà.

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