La confession de Lance Armstrong mérite quelques réflexions même si elle intervient opportunément pour permettre au pénitent d’être requalifié et de reprendre une activité sportive officielle.
Lance Armstrong a donc été convaincu de dopage sur dénonciation de certains de ses équipiers. Ceux-ci sont à l’origine des enquêtes dont l’aboutissement, après des années d’investigation, ont finalement prouvé le dopage.
Mais Lance Armstrong n’a jamais été contrôlé positif lors d’une épreuve sportive. Il a donc fallu un concours de circonstances ou plutôt la révolte de ceux qu’il tenait en sujétion pour que la vérité du dopage soit établie.
On sait donc aujourd’hui qu’on peut passer indemne à travers les contrôles alors qu’on est chargé en EPO, en cortisone, en hormone de croissance et en testostérone. On peut légitimement croire que nombre de sportifs ont utilisé la recette. Dès lors qu’on s’assure les mêmes complicités médicales, sportives, techniques ou médiatiques qu’avait su rassembler Lance Armstrong, les contrôles antidopages ne sont plus que des formalités sans aucune conséquence sinon de donner au public le sentiment que le sport est propre.
En définitive, le sport aujourd’hui n’est plus qu’un spectacle. Rien de plus. Et rien de moins.
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