La poste vient d’augmenter ses tarifs. L’envoi d’une lettre banale coûtera désormais 0.67 euro (27 anciens BEF), de quoi décourager l’épistolier le plus acharné. Le brillant PDG de la poste, au magnifique salaire de 1.104.941 euros, n’en a cure. Il passe plus de temps à compter ses euros qu’à s’appesantir sur le misérable 0,67 euro que le gagne-petit doit déposer dans la sébile sans fond du monopole.
Jamais les prestations de la poste n'ont été plus chères ni moins bonnes. Les files dans les bureaux de poste s'allongent infiniment. On y entre avec des semelles de plomb. Les minutes semblent des heures. On prend racine. Le personnel est de plus en plus râleur et bougon.
Le public fait tout pour éviter cette peste. Et cette ruine.
Pour l'essentiel, la poste ne sert plus qu'à distribuer le courrier des entreprises qui, elles, bénéficient d'un tarif de faveur.
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