La justice pourrie a donc décidé de libérer la Martin – assassin perverse et pédophile – et de l’assigner à résidence dans un couvent. Les juges auraient pu la maintenir en prison pour le reste de sa peine de trente ans mais ils ont choisi de braver l’opinion publique et l’équité. L’arrogance des juges est ainsi faite qu’il faut toujours qu’ils rebutent les victimes et prennent le parti des assassins.
On sait que la Martin a été soutenue au long de sa détention par un prêtre catholique dont les propos, lors de l’entretien qu’il a donné à la télévision, ont paru presque surréalistes. La Martin l’a visiblement roulé dans la farine pendant des mois sinon plus encore. Il en était bleu et n’avait pas de mots assez tendres pour exprimer toute la délicatesse des sentiments que son ouaille lui inspirait ni la douce reviviscence qu’il avait vu d’abord germer puis s’épanouir en elle.
Un couvent catholique devrait donc accueillir la perverse et lui donner la possibilité de se dégourdir l’esprit sinon les jambes. Elle va se promener dans les jardins des clarisses, sentir le parfum des fleurs, le vent dans ses cheveux, l’harmonie des parterres, le charme des massifs de roses, toutes ces petites choses dont ses victimes sont évidemment privées. Elle va pouvoir méditer sinon sur ses crimes, au moins sur l’imbécilité des humains bien-pensants et sur ses chances retrouvées de perpétrer de nouveaux forfaits.
Alors que la religion catholique est empêtrée depuis des années dans les marécages nauséabonds de ses prêtres pédophiles, elle n’a rien de plus pressé que d’y patauger de plus belle en se prêtant à une douteuse et suspecte connivence dont elle aurait dû s’abstenir pour la réhabilitation de sa réputation.
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