lundi 2 juillet 2012

A son tour, comme tous les pouvoirs politiques, l’ONU veut modifier les comportements.

Il s’agit d’assagir la population, de mieux l’encadrer, de la rendre plus docile et de lui inculquer l’habitude d’obéir aux injonctions qu’elle reçoit d’en haut.

En l’occurrence, l’ONU n’est pas originale. Elle enfourche un des dadas qui ont la cote pour le moment en Occident. Elle propose de lutter sur la terre entière contre l’obésité en taxant les produits gras, salés et sucrés ; en limitant la publicité qui en vante les mérites ; en organisant des campagnes de propagande pour en dénoncer les dangers. Les subventions qui en favorisent la consommation seraient aussi encadrées ou interdites.

Ainsi, les populations de la terre entière, qu’elles soient dans l’abondance ou dans le dénuement, seraient incitées à manger sainement.

On imagine que, après modification de leur comportement par l’ONU, les affamés du Sahel ou de la Corne de l’Afrique, effrayés par la perspective de devenir un jour obèses, refuseront désormais les quelques secours que les ONG leur font parvenir.

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1 commentaire:

Jean Meslier a dit…

Trop bien rédigé.
Encore.


Bravo Charly

Longue vie à dissidence.be