lundi 25 juin 2012

Les rémunérations de certains sportifs et celles de nombreux patrons continuent à faire scandale.

Jour après jour, l’opinion publique est chauffée à blanc et montée contre l’enrichissement trop rapide et trop énorme des vedettes des stades et de la banque.

On oublie un peu vite que beaucoup d’autres individus s’engraissent très au delà des limites raisonnables sans que leur boulimie fasse la une des journaux.

Il s’agit des politiciens et des fonctionnaires.

On ne compte plus les mandats qui prolifèrent comme les bactéries dans les hamburgers ; on ne compte plus les cumuls, les frais de représentation, les voyages et les autres avantages de ces milliers d’hommes sandwichs tout dévoués au régime ; on ne compte plus les fonctions supérieures créées tout exprès dans les intercommunales, les sociétés de logement, les centres culturels, tous ces organismes gérés en dépit du bon sens mais toujours à grands frais ; on ne compte plus les rémunérations en rapport avec les Rolex des bénéficiaires mais sans rapport avec leur talent ni leurs compétences ; on ne compte plus les pensions dorées ni les indemnités cinq étoiles. Et tout cela sans obligation de résultat, sans impératif de gestion ni maîtrise des coûts.

Peu ou prou, tous ces profiteurs ressortissent du monde politique. Ils construisent leurs fortunes sur les impôts des travailleurs, sur les maigres ressources des plus faibles.

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