L’ineffable bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean, municipalité coupe-gorge et la plus mal gérée du pays, a encore frappé. Bien connu pour son islamophilie hystérique au point qu’on le dit musulman, son sang se met à bouillir dès qu’il lui semble qu’on porte atteinte à la réputation de sa religion favorite.

C’est que la télévision avait diffusé un reportage dénonçant les dangers que certains adeptes musulmans extrémistes font courir à la sécurité publique. On pouvait entendre des discours enflammés. Des salafistes appelaient à la guerre sainte et à l’application de la charia.

N’admettant jamais la moindre contradiction ni aucune atteinte à son omnipotence ni à son omniscience, le très autoritaire édile bruxellois s’est fendu d’un commentaire meurtrier sur les ondes d’un organe musulman. Il a qualifié les auteurs du reportage, entre autres épithètes fort corsées, de suppôts de Goebbels.

Outragée jusqu’au trognon d’être comparée au ministre nazi de l’Information, la corporation des journalistes a réagi de la manière qu’on imagine et, dans une riposte qu’elle voulait sanglante, a qualifié le persifleur molenbeekois de noms d’oiseau presque aussi offensants.

Le public amusé remercie les protagonistes de lui avoir procuré un petit divertissement en ces temps de crises en tous genres.

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