Le climatologue connaît l'avenir mais il ne sait rien du passé.
La diseuse de bonne aventure, elle aussi, connaît tout de l'avenir de son client et elle lui prédira quantité de bonnes choses : santé, prospérité, amour. Mais elle sera fort dépourvue lorsqu'un client un peu taquin lui demandera de raconter son passé.
Aux environs de l'an mil, quelques siècles avant et quelques siècles après, le Terre a connu un réchauffement climatique inusité. On récoltait des fraises à Noël en Alsace, on cultivait la vigne en Angleterre et Eric-le-Rouge faisait les foins au Groenland avant de naviguer sur une mer libre de glace vers l'Amérique.
La question posée au climatologue est celle-ci : qu'est-ce qui a provoqué l'optimum climatique du moyen âge ?
Alors que ce réchauffement a été constaté partout et que les scientifiques ont recueilli tous les éléments probants nécessaires pour en certifier non seulement la réalité mais aussi les méfaits, le climatologue, après avoir tergiversé et atermoyé, devra constater lui-même qu'il ne peut répondre à la question. Finalement, pour dissimuler son impuissance, il cherchera à contourner le problème en niant simplement l'optimum climatique et l'ensemble des faits attestés de longue qui l'on démontré ainsi que les travaux récents qui l'on confirmé.
On doit conclure que, puisque le climatologue reste coi lorsqu'on l'interroge, réalité ou fiction, le réchauffement est un moyen destiné à instiller la peur, à inquiéter les consciences, à mobiliser les foules pour imposer un projet politique qu'autrement personne ne voudrait.
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