Les nazis avaient de l'aversion pour l'art moderne et ses incongruités assimilées à une dégénérescence du goût et de la culture. Si on se limite à la musique et à la peinture, des artistes tels que Arnold Schönberg ou Chaïm Soutine attiraient la foudre parce que leur musique et leurs tableaux heurtaient le sens commun. Ce qui s'entendait comme du bruit et se regardait comme du gribouillage justifiait dans l'esprit des détraqués du régime national-socialiste l'exécration qu'ils éprouveraient envers les personnes de la même origine. De larges pans de la population partageaient le même ostracisme pour les mêmes raisons.
La faveur dont ces artistes et leurs œuvres bizarres jouissent aujourd'hui de la part des intellectuels branchés serait due à une réaction qui prendrait le contre-pied des thèses nazies et considéreraient que ce qu'ils condamnaient devait être excellent et intelligent puisque ces barbares n'admiraient que la vulgarité et la sottise.
Mais on aura noté que, en matière d'art, l'Union Soviétique avait suivi la même pente.
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