Les Ecritures Saintes ont été rédigées par des hommes inspirés et non point par la main de Dieu. Elles peuvent faire l'objet de commentaires et d'interprétations multiples. La lecture littérale en est très souvent modifiée et les explications successives en clarifient le sens pour les fidèles.

Ainsi, les paroles de l'Evangile : "Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants" ne peuvent plus être comprises comme une condamnation des juifs déicides. A la lumière du concile Vatican II, il faut maintenant entendre à peu près le contraire de ce qu'on lit dans le texte car aujourd'hui, il est inconvenant de dire du mal des juifs.

Il n'en va pas de même du Coran. Celui-ci serait la parole même de Dieu. Il serait tellement important qu'Il serait incréé, qu'Il existerait de toute éternité. Il serait antérieur à la création même. On imagine facilement que, pour le musulman, le Coran est de stricte observance. On ne peut pas en changer un mot ni supprimer ou ajouter même une virgule. Tous les musulmans croient tous en la parole du Coran et il est impossible et même blasphématoire d'en interpréter le contenu.

Le Coran est largement expliqué par les imams afin que les fidèles restent dans le droit chemin et ne soient pas tenté de dévier de la ligne qu'Il trace.

La formation des fidèles musulmans est complétées par les hadiths, prescriptions visant à l'unité de la foi musulmane et à la juste et vraie lecture du Coran. Les hadiths se compteraient en centaines de milliers. Un musulman serait sans excuse s'il lui prenait la fantaisie de se comporter selon des convictions personnelles.

Ainsi, les musulmans morts en combattant dans une guerre sainte vont directement au paradis sans attendre la résurrection et un jugement peut-être sévère. Tous les musulmans croient en cette vérité religieuse et ils le disent.

Lorsqu'on questionne les musulmans sur le sort des djihadistes morts en combattant pour l'Etat islamiste ou morts au cours d'attentats dirigés contre des infidèles, les réponses sont unanimes : ils sont au paradis.