En Afrique du sud-est, lors de la colonisation allemande, des populations noires ont été entièrement exterminées pour faire place à des immigrants allemands. Cette politique avait été décidée, organisée et surveillée depuis Berlin.
Certains y voient les prémices des doctrines racistes et génocidaires de l'Allemagne nationale-socialiste.
Alors que les commémorations de la Grande Guerre battent leur plein, il est utile de rappeler la conduite, aujourd'hui mise sous le boisseau, de la soldatesque allemande pendant toutes les hostilités. Les massacres furent innombrables. Dès les premiers jours de la guerre, le commandement allemand ordonna des destructions de villages entiers. Les incendies d'habitations étaient systématiques et les tueries se sont multipliées à l'exemple de celles perpétrées à Dinant, petite ville de Belgique, où les officiers allemands ordonnèrent la fusillade en masse de 674 hommes, femmes, enfants, vieillards, sans autre considération qu'il fallait terroriser les populations pour mieux les dominer. Ce crime collectif dépasse celui perpétré à Oradour-sur-Glane en 1944 où 642 personnes trouvèrent une mort horrible. Le commandement allemand, comme l'ensemble de la société germanique, professait un mépris absolu à l'égard de la France, de ses valeurs, de sa culture, de sa population et de ses élites qu'il qualifiait, collectivement et sans distinction, de dégénérées et moins digne d'intérêt que la vermine propagée par des rats dont l'extermination relève de la salubrité publique. Cette suprématie germanique dans tous les domaines de la société qu'il s'agisse des idées, de la science, de la philosophie, des lettres et de la race, relevait de l'évidence pour les élites militaires et politiques, économiques et industrielles, littéraires et scientifiques. L'hégémonie sur les races dominées est justifiée par l'excellence héritée du sang des ancêtres. Elle fut appliquée non seulement lors des massacres méthodiques dont les Allemands se sont faits les spécialistes mais aussi lorsqu'ils ont utilisé des gaz asphyxiants dans la guerre des tranchées pour exterminer des êtres humains assimilés à des insectes malfaisants.
Décidément, si décrié, si diabolisé, si vilipendé, le national-socialisme n'a rien inventé. Il a simplement suivi la pente tracée par plusieurs générations d'une élite raciste, imbue de sa supériorité, animée d'un mépris souverain à l'égard de tout ce qui n'est pas aryen.
A chaque pays, sa culture propre.
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