dimanche 1 juin 2014

Une fusillade s'est produite à Bruxelles dans un musée juif faisant trois morts et un blessé.

On ne connaît rien des mobiles de l'agresseur. Aucune revendication n'est parvenue aux autorités ni à la communauté juive ni aux médias. Tous ces gens-là et la population sont dans l'ignorance des tenants et aboutissants de l'affaire. On en est aux conjectures, toutes plus extravagantes les unes que les autres.

Néanmoins, les politiciens ont décidé qu'il s'agissait d'un acte antisémite et qu'il fallait se saisir de l'occasion pour manifester la solidarité de tous envers la communauté juive.

Ainsi, une foule de politiciens et des badauds de toutes sortes se sont rassemblés sur les marches du musée pour écouter le discours du bourgmestre de Bruxelles sur l'antisémitisme et ses manifestations de plus en plus nombreuses. Pour faire bonne mesure, une copie de ce discours a été distribuée dans toutes les écoles de Bruxelles et le texte a été lu pour qu'aucun étudiant n'en ignore. Enfin, un registre de condoléances a été ouvert à l'hôtel de ville et des minutes de silence ont été observées.

Il faut répéter qu'on ne sait pas du tout si l'attentat était un acte antisémite ou de banditisme ou le fait d'un déséquilibré ou encore un forfait d'une tout autre nature.

S'il s'était agi d'un acte de banditisme perpétré sans qu'aucune personne de la communauté juive ne figure parmi les victimes, de telles manifestations officielles auraient-elles été organisées ?

On ne s'étonnera pas des progrès de l'antisémitisme dans la société dès lors que la communauté juive est privilégiée en toute occasion.

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1 commentaire:

Jean Meslier a dit…

ont voté:
les intéressés,
les nigauds,
et ceux qui ont peur de la sanction "hypothétique" de l'amende en cas de désobéissance.