lundi 9 juin 2014

La soirée des élections en Belgique s'est terminée dans la confusion.

Depuis une dizaine d'années, les politiciens s'obstinent, à grands frais, à imposer le vote électronique à la population bruxelloise et wallonne. Des sommes considérables ont été englouties dans ce projet. Et, élections après élections, les ennuis de toutes sortes sèment le doute, à la fois quant à la confiance que l'on peut accorder à ce mode de vote mais aussi quant à la destination réelle de cette masse d'argent puisque le système ne s'améliore pas et qu'il reste ce qu'il était : insuffisant et peu digne de confiance.

Cette fois, le dépouillement des votes a dû être interrompu et, au terme d'une nuit de tripatouillage, la proclamation des résultats a laissé bon nombre d'observateurs plus ou moins circonspects quant à l'exactitude ou, au moins, quant à la sincérité de l'opération.

Finalement, deux mille votes préférentiels ayant fait l'objet d'une annulation par les électeurs ont été entérinés par le gouvernement. Ainsi, des votes annulés ont été validés, et des votes confirmés ont été annulés.

Dès lors, que s'est-il passé dans l'obscurité des arrière-salles où les décisions ont été prises sans qu'elles puissent être justifiées par des documents incontestables ? Qui peut encore faire confiance au vote électronique ? Qui peut attester que cette manière de voter ne donne pas la possibilité de manipuler les données et de fausser l'élection ?

Et pendant ce temps-là, dans la partie flamande du pays où le vote électronique est généralisé, tout s'est passé sans la moindre anicroche.

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