lundi 5 mai 2014

La Région de Bruxelles Capitale a créé l'EcoIris, une monnaie virtuelle destinée à favoriser les comportements et les achats favorables à l'environnement.

Les habitants doivent s'inscrire et se signaler lorsqu'ils effectuent un acte ou un achat écologique. Ils reçoivent alors des EcoIris avec lesquels ils peuvent régler des achats écologiques auprès des commerçants affiliés.

L'ennui est que le système est compliqué et que les commerçants doivent se débrouiller pour écouler leurs EcoIris. Ils peinent à s'en débarrasser. Et lorsqu'en désespoir de cause, lorsque les EcoIris se sont accumulés et débordent de leurs tiroirs-caisses, ils peuvent en demander le remboursement en Euros à l'Administration. Mais celle-ci rechigne et traîne les pieds. Elle impose des délais décidément déraisonnables. Certains commerçants se sont déjà désaffiliés.

Cependant, les promoteurs du projet persistent et sont confiants. Les initiatives touchant à l'environnement doivent absolument être encouragées moralement et pécuniairement.

Mais rien n'y fait. La vague commence déjà à retomber et la ruée attendue ne s'est pas produite. Les militants écolos ne pavoisent plus.

A cette occasion, les politiciens ont encore innové. Les idées bizarres ou insolites se bousculent dans leurs cerveaux embrumés. Ils découvrent tous les jours de nouveaux moyens de gaspiller l'argent des contribuables.

En l'occurrence, seulement 8.000 EcoIris seraient en circulation et la promotion du projet aurait englouti 400.000 Euros.

L'incompétence des politiciens vient encore de se manifester de manière éclatante. Et ce genre de dérive est encore plus absurde et plus fréquente lorsque les idéologues ont, comme ici, la bride sur le cou.

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