L'OMS annonce que, l'année passée, la pollution a tué sept millions de personnes dans le monde. C'est plus que les victimes du tabac.

A ce propos, un institut américain vient de révéler que l'e-cigarette est sans effet sur le tabagisme et son addiction. On devine que ces propos sont téléguidés par l'industrie du tabac dont les profits sont menacés par la vogue de la cigarette électronique. Tout ceci pour dire que les annonces faites par des organismes plus ou moins inféodés à l'un ou l'autre pouvoir doivent être manipulées avec des pincettes.

La mode est actuellement à la dénonciation des particules fines responsables de maladies cardio-vasculaires et d'infections pulmonaires. Les alertes au smog se succèdent et mettent en cause principalement les moteurs diesels. On oublie volontiers le chauffage urbain, en particulier en hiver et aussi, et surtout, les feux de bois dont la pollution par particules fines surclasse toutes les autres formes de nuisances.

Mais l'intoxication la plus insidieuse et la plus dangereuse se cache dans les maisons, surtout dans celles des citoyens dociles, ceux ayant cédé aux objurgations officielles, ceux ayant procédé à des travaux d'isolation. La pollution produite par le chauffage, les produits d'entretien, les parfums et senteurs de toutes sortes empoisonne littéralement les habitants. Et d'autant plus que l'isolation de la maison est plus soignée.

Il reste que, en dépit de tous ces dangers, réels ou supposés, la longévité de la population ne cesse d'augmenter au point qu'elle finira par se heurter à une barrière génétique.

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