lundi 6 janvier 2014

En France, ceci sans considération pour les préférences de chacun ou les a priori doctrinaux, le parti Ecolo recueille environ 2 % des suffrages aux élections et dispose de 20 sièges à l'assemblée nationale. Par contre, le FN recueille environ 20 % des suffrages aux élections et dispose de 2 sièges à l'assemblée nationale.

C'est cela la démocratie.

Le pays de la liberté n'en laisse subsister que bien peu. Les Français sont les champions des interdictions dans le vaste domaine des idées que contrôle désormais la religion du politique. Ses inquisiteurs sont prompts à envoyer au bûcher les hérétiques dont l'audace est de penser par eux-mêmes. De ce fait, le rayonnement intellectuel de la France n'est plus que l'ombre de ce qu'il fût. La pensée française est entourée d'une clôture en fils de fer barbelés ; elle est stérilisée par une abondance de palissades et de sens interdits ; elle est étroitement surveillée par des gardes-chiourme qui voient tout depuis leurs miradors. Le peuple est prié d'adopter les opinions des politiciens au pouvoir. Il n’y a plus de débats d’idées en France. Aujourd'hui, les Français doivent peser leurs propos sur une balance en fil de soie d'araignée sous peine d'être sanctionnés, traînés en justice et parfois même envoyés en prison.

Un petit incident vient de souligner cette crainte panique de dire ce qu'il ne faut pas.

Quelques militaires en Centrafrique ont cousu sur leur uniforme un insigne sur lequel on peut lire autour du drapeau tricolore : "Mein Ehre heisst Treue", ce qui se traduit par : "Mon honneur s'appelle fidélité". Il s'agirait d'une maxime SS. Aussitôt, les politiciens, les militaires de haut rang, les journalistes, et les bien-pensants toujours intéressés à salir la France, se sont indignés. Ils exigent des sanctions exemplaires pour punir cet écart déontologique inadmissible. C'est aller un peu vite en besogne car, comme personne ne l'a signalé, la devise de la Légion est : "Honneur et Fidélité" et les jeunes militaires ont simplement arboré fièrement la maxime de l'unité la plus prestigieuse de l'armée française.

On voit que, décidément, le politiquement correct a encore fait dire des stupidités au peuple le plus intelligent.

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