Le politiquement correct impose de penser conformément aux critères définis par quelques doctrinaires réfugiés dans l’une ou l’autre association de surveillance des règles morales. Ces penseurs et leurs supports sociaux jouissent de l’aval des gouvernements. Ils sont largement subsidiés. Du haut de leurs miradors, les gardes-chiourme de la norme dénoncent sans cesse des dérapages verbaux supposés ou avérés et, au besoin, ils en appellent à des tribunaux complaisants tout disposés à leur octroyer de généreux dommages et intérêts. Le politiquement correct commence à peser sur l’ensemble des citoyens dont le comportement et les pensées ne cessent de faire l’objet de suspicion.
Toute idée originale est examinée à la loupe et le progrès est présumé nourrir des projets hérétiques.
Ainsi, il est interdit de soutenir que la sclérose en plaque est une affection frappant les indo-européens à l’exclusion des populations issues d’autres régions. De même, on ne peut pas mentionner le fait, cependant confirmé, que le Bidil, médicament contre les ennuis cardiaques, est efficace seulement lorsqu’il est administré à des noirs d’origine africaine. On aura déjà compris que les doctrinaires antiracistes militent depuis plusieurs années maintenant pour l’interdiction de ce médicament au motif qu’il est raciste. Ce point de vue n’est nullement partagé par les noirs, principalement américains, dont la guérison est due à ce médicament.
La recherche moderne privilégie de plus en plus l’individualisation des traitements médicaux. Ce mouvement avait d’ailleurs été initié par l’homéopathie pour laquelle chaque individu est différent et doit être traité selon sa personnalité. Par delà, il devient évident pour beaucoup de chercheurs que les populations se divisent en groupes dont la morbidité est différente de l’un à l’autre et qu’il faut les étudier suis generis de manière à orienter la rechercher vers des médicaments propres à soigner et guérir les formes spécifiques des maladies de chaque groupe.
Cette direction moderne de la recherche est férocement combattue par les doctrinaires antiracistes. Ces derniers redoutent le classement des individus selon leurs caractères génétiques et ainsi la division des populations en races. Ces policiers philosophes arriveront certainement à freiner le mouvement vers la personnalisation de la recherche médicale mais réussiront-ils à l’arrêter ?
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