lundi 14 octobre 2013

Un malheureux, dont le changement de sexe n’avait pas tenu les promesses à lui faites avant l’opération, a demandé et obtenu d’être euthanasié.

Persuadé par les psys que son sexe féminin n’était pas le sien et qu’il serait libéré de ses angoisses s’il devenait un homme, le malheureux avait retrouvé l’espoir et décidé de céder aux conseils des hommes de l’art. Il a alors reçu un traitement médicamenteux et hormonal de longue durée destiné à modifier son aspect physique pour le rendre conforme au modèle imaginé par ses médecins. Afin de terminer sa métamorphose, une série d’opérations auraient dû faire de lui un homme dans toute l’acception du terme.

Mais les choses tournèrent mal. Les résultats ne furent pas du tout à la hauteur des espérances que les psys avaient fait naître dans l’esprit du malheureux. Celui-ci fut bientôt victime d’une dépression sévère et, ne voyant plus aucune issue à sa situation, ne trouvant plus aucune aide dans les drogues des psys ni dans leurs paroles magiques, il finit par toucher le fond et implora comme une grâce d’être euthanasié. Constatant l’échec de leurs traitements et l’impasse où ils se trouvaient, les psys décidèrent finalement de satisfaire à la demande du malheureux pour soulager ses souffrances mais aussi pour enterrer leurs erreurs.

Cet épisode dramatique ouvre la voie au suicide assisté. En effet, les personnes désespérées ayant épuisé toute leur énergie vitale, alors que la volonté de vivre les a quittées, ne souhaitant plus que la liberté de la mort pour les sortir d’une situation qu’elles savent sans issue, tous ceux-là se trouvent dans une posture très semblable à celle du malheureux euthanasié par les psys. Ces réprouvés devraient pouvoir bénéficier d’une assistance médicale et du privilège d’une mort paisible. Pourquoi l’avantage concédé à un seul ne pourrait-il pas être étendu à tous ceux se trouvant dans la même situation désespérée ?

A moins que le suicide assisté soit réservé aux victimes d’erreurs médicales ?

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