Un projet de loi est déposé sur le bureau des Chambres et sera discuté sous peu. Cette loi donnera aux fœtus, morts à partir de vingt-deux semaines, le droit d’être déclarés et inscrits dans le registre civil de la population. Il s’agit, nous assurent les auteurs de ce projet, de permettre aux femmes victimes d’un avortement accidentel ou thérapeutique, de faire leur deuil et de donner au fœtus une sépulture comme aux autres êtres humains. Jusqu’ici, tous les fœtus étaient brûlés avec les autres déchets dans les incinérateurs des hôpitaux.
Sans épiloguer sur l’aspect morbide de cette loi, bien dans la ligne tracée par les psys dont les divagations justifient les comportements les plus malsains, la loi permet depuis longtemps d'avorter à la demande lorsque le fœtus à jusqu'à vingt-quatre semaines aux Pays-Bas ou au Royaume-Unis. A présent, ce même fœtus sera considéré en Belgique comme une personne après seulement vingt-deux semaines. Voilà beaucoup d’eau au moulin des adversaires de l’avortement.
On se souviendra qu’il n’y a guère, les enfants mort-nés ne faisaient l’objet d’aucun soin. Ils étaient simplement enterrés à la sauvette et le malheur était vite oublié. Et comme les psys ne sévissaient pas encore, personne ne parlait de deuil. On regrettait l’accident et puis on n’en parlait plus. Aujourd’hui, on s’occupe de la femme pour provoquer et entretenir son chagrin. On prend des photos du petit corps pour que la maman l’ait sous les yeux le restant de ses jours. C’est seulement ainsi, disent les psys, qu’elle peut faire son deuil. Ces psys sont-ils fous ou pervers ?
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