lundi 26 août 2013

La propagande antitabac a repris de plus belle. De doctes professeurs relayés par des associations bien pensantes se pressent devant les micros des radios et des télévisions pour distiller la bonne parole.

Evidemment, tout le monde sait que l'usage du tabac est nocif et le matraquage actuel ne peut rien changer à cette information qui depuis longtemps a saturé les esprits. Mais le but de l'opération n'est pas du tout d'insister sur les méfaits du tabac mais d'amener, petit à petit, l'opinion à accepter de nouvelles mesures coercitives antitabac avant de passer le relais aux politiciens qui prendraient alors les décisions concertées avec eux. Ceci illustre seulement les manigances de ceux qui se croient invertis d'un pouvoir moral ou légal pour l'accroître encore et surtout pour l'exercer en limitant la liberté des autres.

Il convient cependant d'examiner d'un peu plus près les déclarations de ceux qui disposent du prestige et, par conséquent, de l'autorité, pour faire accepter et souvent pour imposer leurs vues à la population.

On se souviendra qu'un célèbre professeur avait déclaré, il y a déjà plus de vingt-cinq ans de cela, que le nuage de Tchernobyl s'était arrêté à la frontière française et qu'il ne l'avait pas franchie. Peu après, on constatait la présence de retombées d'éléments radioactifs un peu partout dans l'Hexagone.

Un autre grand professeur, revêtu de sa blouse blanche de scientifique, affirmait naguère à la télévision que le dopage n'existait pas, qu'il s'agissait seulement d'une ruse des soigneurs pour faire croire aux sportifs qu'un peu de poudre de perlimpinpin allait leur donner des ailes. Mais, continuait ce sentencieux mandarin du haut de son savoir, l'effet de ces produits est uniquement psychologique et inopérant quant à la performance. On sait aujourd'hui ce qu'il en est.

Presque quotidiennement, des personnages haut placés dans la société, professeurs d'université ou titulaires de fonctions imposantes, sont sollicités par les médias pour donner des avis autorisés sur tous les sujets, pour proposer des remèdes à des situations qu'ils connaitraient le mieux et pour lesquelles ils détiendraient la panacée.

Le passé récent et plus ancien doit inciter à se méfier des docteurs Je-sais-tout et surtout de leurs médications.

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