lundi 10 juin 2013

Les politiciens et l'ensemble des médias ont stigmatisé en termes très durs les mauvais citoyens, fortunés sans doute mais surtout inciviques, dont les capitaux trouvent un abri complaisant dans les paradis fiscaux. L'impôt serait éludé en ayant recours à des procédés qui, bien que légaux, sont contraires au fair-play fiscal dans la mesure où ils exploitent les failles que les parlementaires ont laissées ouvertes pour leur propre profit et non pas pour que d'autres y fasse leur beurre.

Les mauvais contribuables ayant été voués aux gémonies, personne ne s'est avisé d'évoquer les raisons de la fuite des capitaux vers des cieux plus cléments. La légitimité de l'impôt est en cause. Le refus de courber l'échine devant le fisc devient plus fort dès lors que l'impôt est utilisé à des fins inavouables. Les contributions sont payées pour financer la sécurité sociale et les autres dépenses indispensables à la bonne marche du pays. L'utilité de l'impôt ne doit pas servir d'alibi pour dissimuler des pratiques moins honorables. Les abus sont devenus tellement nombreux qu'aujourd'hui l'impôt est ressenti comme un racket visant à remplir les poches de milliers de copains peuplant les centaines d'organisations para-gouvernementales ainsi que celles des ministres et représentants, ce personnel politique pléthorique, irresponsable, incompétent, surpayé et corrompu.

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