lundi 20 mai 2013

Le courage politique fut spectaculairement poussé sur le devant de la scène en 1981 lors de l'abolition de la peine de mort ; mais il fut aussi brandi en bien d'autres occasions comme lors d'augmentations d'impôts, de restrictions dans l'expression de certaines opinions, dans la liberté de circulation ou d'information, ou encore lors d'aventures financières ou militaires ou de prestige ou d'attribution de privilèges.

Ainsi, certains parlementaires, dont on dit qu'ils ont fait preuve de courage politique, portent cette cicatrice comme d'autres arborent une décoration. Ils sont proposés à l'admiration générale.

En conclusion, tout bien pesé et sans se laisser distraire par aucun artifice, le courage politique consiste toujours à imposer au peuple ce qu'il ne veut pas…

.

1 commentaire:

Jean Meslier a dit…

Il faudra, prochainement, encore beaucoup de courage politique pour mettre à la tête de l'état un grand dadais.